jeudi 15 décembre 2011

Aujourd'hui - Populisme

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Jacques Chirac, le 5 novembre 2010 - AFP/Patrick Kovarik


Lecteur, à la vue de toutes les infos du jour, je n'ai qu'une envie : tomber dans un beau discours populiste. Jacques Chirac condamné à deux ans de prison avec sursis, Renaud Donnedieu de Vabres interpellé hier et le PS perdu dans ses affaires de corruption depuis plusieurs semaines, tout cela ne fait que confirmer la phrase bateau la plus éculé en matière politique : « Tous pourris ! ». Il serait si simple de dénoncer l'abominable vénalité de ces hommes et femmes prêt à se vendre au plus offrant. Il serait si aisé de taper sur l'absence de valeur morale dans ce monde. Il serait si agréable de se lancer dans une tirade lénifiante condamnant l'ambition malsaine qui mène à l'irrespect des citoyens-électeurs ! Et pourtant...Réprimant mes

mardi 13 décembre 2011

Aujourd'hui - Une féérie décevante

Chaque année à partir du 8 décembre, Lyon (Rhône) s'illumine. Chaque place, chaque artère, chaque ruelle revêt ses habits de lumières pour faire pétiller les yeux des enfants de 7 à 77ans. Seul problème: toutes les années, c'est pareil!

Certes, c'est plaisant pour nos amis pékinois ou tokyoïtes, mais pour les lyonnais ces quatre jours de festivités s'apparentent plus à... comment dire... L'ENFER.

dimanche 11 décembre 2011

Aujourd'hui - Francois And The Atlas Mountains

Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?


Lecteur, je le sais, je le vois, tu es enfoncé au fin fond de ton canapé (ou lit) en ce dimanche après-midi. Tu te dis « à quoi bon ? On est dimanche, et la semaine va être horrible ! Je vais attendre ce soir... pour dormir ». Je ne peux pas laisser les choses dans cet état-là. Alors pour changer tout ça, aujourd'hui lecteur, tu aimes François And The Atlas Mountains !

samedi 10 décembre 2011

Aujourd'hui - les "dessous de la vertu"


Quoi de mieux comme entrée en matière que de parler d'un sujet léger:



En France la prostitution est légale, ça tombe bien, le droit de disposer de son corps aussi. Je ne préfère pas porter de jugement sur la profession, ma maman m'a toujours dit qu'il n'y avait pas de sot métier (à chacun sa définition du mot « sot »).

Le racolage est lui interdit. Mesdames et messieurs (oui, la prostitution masculine existe bel et bien) le porte à porte c'est has been. Laissez le côté commercial aux chaussures cirées sortant de l'ESC payé par papa-maman endetté sur deux générations. Ce qui est tout nouveau par contre, c’est que la consommation de sexe tarifé sera bientôt interdite, sous peine de 6 mois en pension complète à Fleury-Méringis et un joli chèque de 3000 euros. Mauvaise nouvelle pour certains éléphants du PS.
Mauvaise nouvelle également pour les prostitués.. Comme tout travailleur, les travailleurs du sexe ont le droit de défendre leur statut. Et ils le font avec pétillant, sous le doux nom de STRASS (syndicat du travail du sexe), l’équivalent de la CGT, la coupe de Bernard Thibault en moins.


Mardi dernier, les prostitués et ceux qui les soutiennent ont manifesté place du Président Edouard Herriot près de l’Assemblée Nationale à Paris. Ils protestaient “une fois de plus contre les politiques répressives les visant ou visant leur clients”.


Il est clair qu’en France l’image que nous avons de ce qui est considéré comme le “plus vieux métier du monde” est plus que boueuse. Le sexe a quelque chose de sale quand il est évoqué parallèlement à la prostitution. Et les réseaux de prostitutions clandestins, avec de jeunes femmes sans papier qui se retrouvent propulsées dans une spirale infernale n’aident pas. Il faut simplement voir plus loin pour que la France soit avec son temps. Hier la lutte pour les droits des femmes, aujourd’hui la lutte contre l'homophobie. Et demain, qui sait, la lutte pour la prostitution.


Pour finir, je tiens à poussez mon coup de gueule de petite nouvelle. Un exemple, un seul, de ce qui fait que les femmes:
  1. se sentent mal dans leur corps
  2. se font traiter de “pute” à la sortie du métro
  3. ont cette image de la prostitution
Tyga et son clip Make it Nasty avec des “clap that ass” à gogo. Littéralement il s’agit du bruit que font les fesses des femmes lorsqu’elles font des mouvements de bassins.





Que dire! Merci pour cette image de la femme absolument poétique.

Camille Mathoulin

vendredi 9 décembre 2011

Aujourd'hui - De la nouveauté sur QQAA


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Les jours s'accélérant et le bout de mon nez n'arrivant à pointer ici qu'une fois par semaine, j'ai entrepris quelques petites modifications. Je te l'annonce de but en blanc : Quoi Qu'on A Aujourd'hui ne sera plus une affaire personnelle.

N'essaye pas de cacher ta surprise, il n'y en a pas. Je t'avais prévenu quelques jours auparavant en proposant aux quelques âmes charitables qui peuplent cette page web de participer à cette magnifique aventure (j'insiste sur le magnifique).

Elle s'appelle Camille, elle est jeune, elle est belle et a la plume fraîche et pétillante. N'attend pas d'elle des revues de presse, lecteur. Elle a d'autres objectifs ! Elle viendra poser son humeur sur le blog, réagira aux actualités, mettra le doigt là où ça fait mal. De temps en temps, elle pourrait même te livrer ses coups de cœur, si tu es gentil.

Pour toi lecteur, ce n'est que du bonus. Deux fois plus d'articles à lire, deux fois plus de sourire et donc deux fois moins de journée à ch***.  

mercredi 7 décembre 2011

Aujourd'hui - L'instit, les otages et les parents

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Gérard Klein - L'instit'
Lecteur, aux grands maux les grands remèdes. Et apparemment, l'école Notre-Dame-Caderot, à Berre l'Etang n'échappe pas à ce dicton. La directrice de cet établissement scolaire privé a été retenue en otage en compagnie de deux institutrices durant toute la nuit. Libérées ce matin, ces personnes ont été victimes d'un plan machiavélique mené par un petit groupe bien décidé. La raison ? Même pas une fermeture de classe, et encore moins d'école. Non...Juste un instituteur-stagiaire, fraîchement sorti du concours, incapable de gérer sa classe, oscillant entre sévérité abusive et absence de sécurité. Certes, cela fait un peu beaucoup de défauts pour un seul professeur des écoles et la demande de renvoi peut trouver des justifications. Mais...tout de même ! La prise en otage, c'est pour les films. Ou au moins pour ces syndicats qui se battent en pleine détresse face à la suppression de postes dans l'industrie. M'enfin, il faut désormais s'attendre à tout. D'autant plus que les parents ont obtenu gain de cause et pourraient donner des idées à d'autres. En attendant, l'instituteur (loin de la réussite de Gérard Klein) va être muté dans un autre établissement. Les parents ont déjà saisi leurs fourches.

mercredi 30 novembre 2011

Aujourd'hui - DSK épisode 100

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Lecteur, je tiens à m'excuser. Toi qui était accro à chacun des articles publiés sur ce blog, voilà que tu n'en trouves plus qu'un ou deux par semaines. Débordé par toutes les échéances de fin d'année et autres problèmes de vie quotidienne, je ne peux même pas promettre d'améliorer cette situation. Je peux cependant proposer de publier des articles de "plumes" extérieures (donc fais-moi signe si ça te tente). Cela dit, continue de veiller, il y aura toujours un article qui t'attendra.

L'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, le 9 octobre 2011 à Sarcelles MIGUEL MEDINA AFP.COM

mercredi 23 novembre 2011

Aujourd'hui - Cour d'école


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

REUTERS/Regis Duvignau
A bien y regarder, les candidats à la présidentielle forment une véritable cour d'école. On y retrouve l'ensemble des portraits types des élèves et les électeurs en Professeur. Il y a tout d'abord l'élève François Hollande, un peu en difficulté ces derniers temps. Comme pour tous les premiers de la classe, chacun se fait un plaisir de taper sur cette tête de binoclard caracolant à 30% d'intentions de vote au premier tour dans les sondages. Faut dire qu'il l'a bien cherché à toujours apporter des petits cadeaux (soixante mille nouveaux postes dans l’Éducation Nationale) au Professeur. En face, on retrouve l'élève Sarkozy et sa bande. Cancre de la classe travaillant d'arrache-pied, rien n'y fait. Il reste la tête de turc du Professeur qui lui accorde une pauvre cote de popularité à 30%. Alors il se défoule et lance des petites boulettes de papier baveuses (François Hollande organise « l'affaiblissement de la France » à l'ONU selon Claude Guéant) dans le cou de François. Mais cette classe ne se résume pas à ces deux éléments. Il y a aussi Eva Joly. Forte d'un bon bulletin ces derniers temps (son résultat flatteur à la primaire EELV), la voilà qu'elle rame avant l'examen final. Le Professeur n'y voit que des problèmes de famille dans cette baisse. Enfin, il y a les autres. Ceux qui sont là pour chauffer le banc, masse invisible de la classe dont il est impossible de se rappeler le nom sur la photo de classe. Ils s'en tireront avec une note honorable, comme François Bayrou par exemple, et reviendront retenter leur chance à l'examen dans cinq ans.

vendredi 18 novembre 2011

Aujourd'hui - Streaming en danger



Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?

Aujourd'hui, le discours de Nicolas Sarkozy m'a agacé. Il a de nouveau démontré toute l'ignorance de la classe dirigeante concernant les problématiques Internet. On s'intéresse donc uniquement à cette nouvelle lutte.


mercredi 16 novembre 2011

Aujourd'hui - Tel est pris celui qui croyait prendre

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Bourse de New York, Wall Street Reuters / Shannon Stapleton
Lecteur, tu le sais, les Marchés Financiers sont très forts ! Très très forts ! Et vu leurs derniers succès – fallait quand même le faire d'imposer deux gouvernements technocratiques en passant au-dessus des électeurs – je pense pouvoir affirmer qu'ils ont pris la grosse tête. Pourtant quelques éléments laissent à penser qu'ils naviguent à l'aveugle. Aujourd'hui, la banque BNP-Paribas a annoncé un plan de licenciement mondial pour sa banque d'affaires. Tous les cours sont à la baisse à la moindre information. La croissance mondiale continue de stagner. Rien de bon pour le portefeuille de M. Tout-Le-Monde, et par conséquent pour les Marchés Financiers. Réfléchissons un instant ensemble. En mettant la pression sur les États, les taux d'emprunts de ces derniers augmentent. Ils se sentent donc obligés de limiter les dépenses par des plans de rigueur. La vie économique est plus dur pour l'ensemble des contribuables et permet moins de croissance. Les Marchés Financiers s'inquiètent encore plus, remettent la pression. Et ainsi de suite jusqu'à ce plus personne ne possède d'argent. Et là...ces bougres de Marchés Financiers sont le bec dans l'eau. C'est simple l'économie mondiale vu par Ben...

vendredi 11 novembre 2011

Aujourd'hui - Cérémonie et prédictions

Etaujourd'hui, quoi qu'on a ?


N. Sarkozy serrant la main du public présent - photo Le Point
Lecteur,ton instinct patriotique est à fleur de peau aujourd'hui. Le poil se dresse à la moindre évocation du drapeau français et l’hymne national s'insère dans toutes tes pensées...« Allons enfants de la patrie! Le jour de gloire est arrivé... ». Nous sommes bien le 11 Novembre, jour de commémoration de la fin de la Première Guerre Mondiale. Pour te le prouver, il suffisait de te lever aux alentours de dix heures et d'allumer la télé (encore eut-il fallu que tu ne fasses pas trop la fête pour entamer ce week-end de trois jours). Pendant plus de deux heures, Nicolas Sarkozy s'est drapé des habits de Président pour rendre hommage à tous les soldats morts pour la France. Et plus particulièrement les vingt-quatre soldats décédés en Afghanistan cette année. Cette cérémonie vient conclure une séquence longue et favorable pour le chef de l’État. Après une intervention télévisée jugée réussie, une prise en main de la crise grecque et l'accueil du G20, Nicolas rend hommage à la France. De là à croire que cet hommage a été un unique exercice politique en vue de la future campagne, il faudrait être vraiment cynique (et ça, dans le monde politique, on ne peut pas y croire). De toutes les manières, arrière-pensée politique ou non, Nicolas Sarkozy revient. Il suffit de voir l'engouement qu'il a suscité lorsqu'il s'est approché du public venu assister aux célébrations. Des vues aériennes, on pouvait voir des groupies courant d'un bout à l'autre des barrières espérant saisir pendant quelques centièmes de secondes la main du Président. Les cris et les appels transperçaient les micros présents sur place. De quoi rendre Justin Bieber jaloux d'une telle popularité. Je m'inquiète tout de même pour lui. Le voir serrer autant de main en période pré-gastro/grippe/angine puis se frotter le nez n'est pas rassurant. Je vois déjà le scénario de Contagion prendre toute sa réalité...

lundi 7 novembre 2011

Aujourd'hui - Indignons nous !

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Rassemblement des Indignés devant l'Arche de la Défense le 4 novembre 2011 (DUPUY FLORENT/SIPA).
Ayééé lecteur ! On a enfin nos Indignés français ! Essayant de relayer ces initiatives à travers le monde, je peux enfin parler un peu de la France. On a été long (surtout que la grève ça nous connaît) à la réaction mais nous y sommes. Et comme par hasard, cette mobilisation prend pied au moment ou le Gouvernement annonce un plan de rigueur. Pour autant, on ne peut pas crier victoire. Reprenant l'idée américaine (comme pour les séries, les films, le mode de vie), les manifestants se sont installés sur le parvis de la Défense, symbole financier français. Et si trois nuits se sont déjà passés, il y a une réelle précarité autour de cette initiative. Nous sommes des losers magnifiques romantiques. Rien de mieux que de perdre face au grand méchant pour être élever au rang de héros (il suffit de regarder la défaite célébrée du XV de France). Cette faiblesse me fait peur. Non pas parce que le mouvement pourrait s'étouffer (il s'étouffera comme tous les autres dès que quelques mesurettes seront prises) mais bien parce qu'il pourrait être repris par des radicaux. La France ne fait pas dans la dentelle (sauf pour la robe du mariage de Kate et William). Il y'a donc fort à parier que si le mouvement reste mineur seul quelques jusqu'au-boutistes resteront. Ce sera parti pour taper à gogo sur tout ce qui bouge sans trouver rien de bien dans notre système. Et cela ne reflétera en rien la majorité citoyenne de notre pays. Maintenant, ce n'est pas pour autant que je vais les rejoindre. Je suis comme tout le monde: j'ai mes cours/mes études/mon travail/mes enfants (raie les mentions inutiles lecteur). Je laisserai ça aux autres. Ce sera plus commode. Faites ce que je dis et pas ce que je fais.


mercredi 2 novembre 2011

Les tablettes numériques : vers une nouvelle pratique journalistique (cours)


En mettant sur le marché l'iPad, Steve Jobs et Apple ont frappé un grand coup. Ils ont développé un nouvel outil ouvrant un nouveau champ de possibilités. Depuis les tablettes numériques se sont largement répandues. Elles ont forcé les éditeurs de contenus à se renouveler et à appréhender des exigences différentes.

Une nouvelle expérience

Les tablettes numériques marquent, à n'en pas douter, une évolution dans la consommation de l'information. Elles instituent un nouveau rapport à l'information. D'une part, cela se situe dès la prise en main. Ce bloc tactile donne à l'utilisateur la possibilité de se déplacer du bout du doigt, de faire tourner des objets ou encore de zoomer sur une partie précise. C'est donc une expérience ludique. D'autre part, les tablettes donnent le droit à un contenu plus riche. Alors qu'un journal papier se contentera de proposer du texte et de l'image, les tablettes permettent de rajouter des vidéos, du sons et des liens. Les éditeurs de contenu n'ont pas le choix. Ils doivent s'adapter à ces nouvelles attentes et proposer quelque chose de nouveau.

Convergence, réactivité et révolution digitale

Développer l'information sur les tablettes n'est pas chose aisée. Si cet outil était annoncé comme le messie d'une presse écrite en déclin, il semble aujourd'hui que les entreprises de presse ont parfois du mal à trouver des solutions innovantes. Bien sûr, tous sont conscient de l'importance d'un contenu enrichi qui exploite l'ensemble des ressources web. Et la plupart essaye de le proposer. Mais au delà de ces évidences, plusieurs voies d'améliorations sont présentes (lien en anglais).
Il s'agit tout d'abord de proposer des contenus dans une application au design travaillé. Elle doit se démarquer pleinement par son interactivité et son originalité. Cependant, elle doit aussi respecter l'impatience de l'utilisateur. De plus en plus, il demande une réactivité immédiate à leurs outils.
Il doit aussi y avoir une convergence entre site web, application mobile et application tablette. Ce que le consommateur paye sur un support, il doit pouvoir y accéder n'importe où. Cette exigence est primordiale. Surtout quand on sait qu'Internet propose une information massive gratuite. Un véritable kiosque à journaux avec un achat rapide (sans avoir à donner son numéro de CB à chaque fois) doit être mis en place.
Enfin, au delà de la forme et du contenu, les rédactions vont devoir se transformer. Actuellement, elles sont encore toutes tournées vers le papier. Elles vont devoir s'orienter en priorité vers le digital pour véritablement le révolutionner. Les tablettes doivent devenir le nouveau journal quotidien au détriment du papier.

De l'avenir pour la presse imprimée

A travers ces différentes voies de recherche, on constate que l'information sur tablette numérique n'en est encore qu'à ses balbutiements. Les éditeurs de contenu hésitent à s'investir complètement dans cet outil face à des contraintes techniques nombreuses. Toutes les tablettes possèdent des systèmes différents et ne proposent pas les mêmes capacités (absence de Flash sur iPad par exemple). Le confort de lecture reste aussi toujours supérieur sur papier. De plus, plusieurs efforts doivent être fait sur les interfaces pour pouvoir profiter pleinement d'une nouvelle expérience tactile. Le papier a donc encore un bel avenir devant lui.  



PearlTrees associé


Aurélien, Gaëtan et Benjamin

mardi 1 novembre 2011

Aujourd'hui - Toussaint et Halloween

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Lecteur, la Toussaint se finit et tu n'as rien fait de ta journée. Tout ce que tu t'étais promis de faire dès que tu aurais du temps est passé à la trappe. La faute revient à un seul et unique événement : Halloween. Cette fête traditionnelle française (importé directement des États-Unis) ne t'a pas épargné. Entre bonbons à gogo, alcool à foison et costume super-discount, tu te remets durement de ce moment (les photos te montrant dans les bras d'un DSK entouré d'une Lady Gaga et d'un vampire n'aident pas). Dans cet état, il est aisé de penser que ce jour férié n'est fait que pour se remettre d'une soirée de folie... Et en fait non. Cette journée s'appelle la Toussaint et est censé permettre la célébration des morts. C'est d'ailleurs l'occasion de se pencher sur une problématique qu'on aime tous éviter : le prix de la mort. Parce que bon...faut bien le dire, quand tu es mort, tu t'en fous un peu de l'aspect financier. Mais ceux qui restent, le cercueil, la tombe, les fleurs, les pompes funèbres, tout cela coûte cher. Et dans ces moments-là, il est difficile d'avoir la tête à faire jouer la concurrence (encore faut-il que ce soit possible...). Une seule solution donc : comme on prévoit son mariage il faut savoir anticiper son décès. Ça fait peur, on comprend qu'on ne finira jamais son puzzle de 4 000 pièces commencé il y a trois ans ; mais c'est s'assurer que la pierre tombale sera à son image sans payer trop cher. Alors quelque soit ton âge lecteur, profite de la Toussaint pour profiter des réductions du moment.

vendredi 28 octobre 2011

Aujourd'hui - Interview présidentielle

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Contrairement à Nicolas Sarkozy qui est un acteur, moi je ne suis qu'un commentateur. Alors je vais commenter ce qui a été dit hier soir. On le sait, Nicolas Sarkozy est une bête de concours en matière de télévision. Face aux deux journalistes Jean-Pierre Pernaut (un intervieweur redoutable) et Yves Calvi, le Président a su parfaitement se mettre en avant. Derrière son bureau Ikéa, il n'a pas hésité à se présenter comme le sauveur de l'Euro (une incarnation de Superman pour son fan-club, l'UMP). D'ailleurs, l'Allemagne n'a rien fait dans le dernier sommet européen et tous les pays de la zone euro ont fait figuration mercredi. Mais le Président ne s'est pas arrêté là. Il a aussi superbement bien travaillé son costume présidentiel Prada. Doté de son air le plus grave, il a dit toute la vérité au français. Des mesures économiques vont devoir être prises pour faire face à la dette. Pourtant, la France ne subira pas de plan de rigueur. Tous les autres pays subissent ces plans mais pas nous...Nous, nous bénéficions d'une gestion rigoureuse, ce qui est totalement différent. Ainsi, pour compléter les grandes décisions comme la taxe soda, la TVA devrait subir une augmentation. Enfin, l'opposition n'a pas été en reste. Nicolas Sarkozy s'est présenté comme une personnalité hors du système... De la même manière que Marine Le Pen (je dis ça, je dis rien). Avec ces deux heures d'accès au public, Nicolas Sarkozy vient de lancer sa campagne (même si l'annonce officielle n'interviendra qu'en janvier...quel suspens !). Il se positionne comme un candidat redoutable qui saura à coup sûr remonter dans les sondages.

mercredi 26 octobre 2011

Aujourd'hui - VDM !

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Ces derniers jours ont été plutôt anxiogène lecteur. La dernière bonne nouvelle remonte à mercredi dernier avec l'accouchement de Carla (no comment)...Depuis, chacun est perdu entre annonce de la mort de l'euro, défaite du XV de France face aux Blacks, licenciement intempestifs, dégradation de la note française. Et même pire: sortie du premier album de Pierre Bellemare. Toutes ces informations se sont infiltrés en nous, ont circulé dans le sang puis pollué notre cerveau. Une véritable chape de plomb pèse sur les épaules. Au point de regarder Les anges de la Télé-réalité: I Love New-York sans états d'âme. Ces jeunes gens aux crânes bien aérés démontrent une telle innocence quand au sort du monde qu'il est difficile de ne pas être jaloux. Et puis, on reprend peu à peu confiance dans l'avenir. La Bourse de Paris repart en hausse. Les chinois viennent à la rescousse. Tu découvres même une vidéo lolcat que tu n'avais jamais vu. La vie est belle, quoi... Pourtant, ce n'est toujours pas assez. Après des années de chutes et d'échecs, une telle semaine d'évènements est la goutte de trop. Alors la moindre petite étincelle déclenche l'ouragan. On se retrouve en examen pour tentative d'homicide suite à une fusillade sans s'en rendre compte (toute ressemblance avec des évènements récents concernant Tony Vairelles est fortuite). Dans la tête, il ne reste plus qu'une petite musique: « Je pète les plombs, pu*** je pète les plombs, J'ai tout perdu : ma femme, mon gosse et mon job ... ».

lundi 24 octobre 2011

Aujourd'hui - La bataille de Paris

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


La guerre pour Paris entre François Fillon et Rachida Dati a débuté depuis quelques jours. Le chef du Gouvernement a tiré le premier en annonçant sa future candidature pour la circonscription du deuxième arrondissement. Cette élection doit être le tremplin pour la Mairie de Paris. Mais Rachida Dati, figure de proue de l'UMP parisienne, ne pouvait pas se laisser faire comme ça. Elle était promise à cette mandature et elle se bat depuis des années. C'est SA mairie. Le méchant monsieur de Matignon ne peut pas lui voler. Elle était là en premier en plus. Y'a pas à dire: c'est de la triche. Et je dois bien avouer qu'on ne peut pas lui donner complètement tort. Se faire passer devant par un parachuté à la tête de Droopy dans la dernière ligne droite n'est pas réjouissant. L'ancienne Garde des Sceaux n'a alors rien trouvé de mieux que de sortir l'artillerie lourde. Une attaque de neuf minutes (rien que ça...) à la radio contre ce parachutage en règle. Pourtant, ce qui est le plus étonnant dans tout cela, ce n'est pas le clash (même si après ça, ils vont avoir du mal à me faire croire que l'UMP est un parti uni). Mais bien les talents de devin. Il semblerait que la mairie de Paris soit destinée à l'UMP en 2014. Pas besoin de se battre, l'opposition n'existera pas et les citoyens savent déjà quoi voter. On comprend dès lors l'absence d'une esquisse de programme ou de projet. Cela ne servirait à rien puisque les électeurs leur sont acquis...Alors autant se battre en interne pour savoir qui sera maire.

vendredi 21 octobre 2011

Aujourd'hui - Kadhafi c'est fini !

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Lecteur, Kadhafi a mouru (ce n'est pas comme ça que je vais faire pleurer dans les chaumières pour augmenter l'audience). Ça tout le monde le sait. Et j'en connais quelques uns qui doivent lui en vouloir. A un jour près, ils auraient réussi leur coup médiatique. Je parle bien sûr de l'ETA. Assis à leur table, sûr de leur coup , cagoulés de blanc et le poing levé, ils ont annoncé la dissolution de la branche armée de l'association. Après des années de combat, de nombreux attentats et quelques huit cent morts sur les bras, cette mesure se devait révolutionnaire. Surement que derrière tout ça, il y avait un manque d'argent et de moyens après l'arrestation des principaux dirigeants. Mais qu'importe, le geste était beau et symbolique. Il était aussi l'occasion pour l'ETA de s'offrir une belle couverture médiatique avant de se recentrer sur des actions politiques légitimes. Elle se préparait à partir en perdant magnifique (comme les français savent si bien faire dans les compétitions sportives (loin de moi de prédire l'issue de la finale dimanche)) de la lutte pour l'indépendance. Malheureusement, l'annonce est restée sans effets et l'ETA a loupé son rendez-vous avec l'histoire. Le monde entier n'a d'yeux que pour le corps tuméfié de l'ancien leader libyen. Kadhafi aura réussi à emmerder son monde jusqu'au bout.

mercredi 19 octobre 2011

Aujourd'hui - Accouchement suprise

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?




Lecteur, au moment où j'écris ces lignes, l'incroyable se produit. Carla, les pieds dans les étriers, le visage bouffi couvert de sueur, la respiration haletante, se fait crier dans les oreilles: « Poussez Madame,poussez ! ». Oui, tu l'as compris, Mme Bruni-Sarkozy est en plein accouchement. La Ve République va connaître sa première naissance à l'Elysée. Après une centaine de fausses annonces relayées par tous les réseaux sociaux, cette fois-ci, c'est la bonne. Personne ne peut dire ce que cette naissance va engendrer sur l'opinion publique. D'ailleurs je ne crois pas le président Sarkozy assez fou pour concevoir un enfant juste pour remporter l'élection présidentielle. Surtout que s'il perd, il va se retrouver avec les couches sur les bras et pas d'excuses de crises pour fuir. Non, c'est improbable...Mais Sarkozy peut espérer profiter d'un effet d'aubaine. Un espèce de « oh mais qu'il est mignon...agagagagaga...boudouboudou...guilli guilli! Oh il sourit! » généralisé dans le tout le pays. Je vois déjà les affiches avec pour slogan: « Sarkozy, papa de la nation ! ». Après cinq ans d'adolescence un peu agité (entre fête sur yacht, remise de médailles à foison et prise de tête avec l'autorité) la naissance de ce bébé va donner le sens des responsabilités à ce primo-papa-président. Les cinq ans à venir avec lui serait donc enfin une présidence calme, responsable et adulte. Et puis si cet argument ne fonctionne pas, cette naissance aura un effet pour l'UMP. Les primaires PS vont être définitivement effacés.

dimanche 16 octobre 2011

Aujourd'hui - Borgia

Et aujourd'hui quoi qu'on aime ?

Dimanche c'est long. Dimanche y'a rien à faire. Dimanche c'est la déprime avant la nouvelle semaine. Alors pour oublier tout ça, aujourd'hui on aime Borgia.


vendredi 14 octobre 2011

Aujourd'hui - L'UMP, le parti du futur

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?



Lecteur, l'UMP est un parti extraordinaire ! Non content d'avoir ré-inventé le concept d'Inception, ils sont aujourd'hui en pointe en physique quantique appliqué. Pour résumer, la physique quantique admet qu'une seule et même entité puisse avoir deux états différents simultanément (je digresse à peine de la vraie définition). Or, le parti de Jean-François Copé est exactement dans cette position. D'un côté, ils refusent de faire le jeu des primaires et s'insurgent contre la surexposition médiatique du PS. Et de l'autre, ils développent une seule et même communication autour...des primaires socialistes. L'UMP ou comment parler de ce dont je ne veux pas parler ? A la décharge de ce parti futuriste, il est quasiment impossible d'échapper au tsunami rose qui submerge l'ensemble des médias. Pourtant, ces as de la communication (Xavier Bertrand dit « Nounours Acide » ou JFC dit « Roquet Bis ») ont de quoi faire en ce moment entre la crise, le chômage, les tensions sociales, la météo...A moins que...à moins que tout cela ne soit justement une campagne de communication très subtilement mené. L'UMP, agacé de cette surexposition médiatique, veut donner la leçon aux deux impétrants (Martine Aubry dit « Bulldog Lillois » et François Hollande dit « Maigrichon Comique »). Il noie donc le citoyen sous une double médiatisation des primaires. Ledit citoyen commence à en avoir assez, puis ressent un sentiment de nausée pour ce vote avant de s'abstenir d'y aller le dimanche. L'UMP serait finalement maître dans l'art de la psychologie inversée.  

mercredi 12 octobre 2011

Aujourd'hui - Menace européenne

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?




Lecteur, j'en connais certain qui doivent être mort de trouille en ce moment. Des gens prêt à tout pour se faire oublier sous la menace de l'Union Européenne ! Des fous cette mafia bureaucratique, je te dis ! Après la mise en cause de l'Iran pour une alerte terroriste, l'Union Européenne va peut-être mettre en œuvre des possibles sanctions. Clairement, l'Union Européenne sait imposer sa voix au monde. Il est d'ailleurs fort probable que l'Iran se mette au pas après de telles déclarations. Loin de moi l'idée de dénigrer cette superbe organisation régionale (une belle idée et une vraie réussite, je le pense), il est impossible d'être pris au sérieux dans ces conditions. L'Union Européenne est un atout majeur pour l'Europe et n'est efficace que dans ce domaine. Qu'elle le reste ! Après cette déclaration, tous les pays membres vont faire leurs propres annonces. Sarkozy s'aligne sur le modèle américain, prêt à appuyer sur le bouton rouge. Merkel, pas contente de la décision française, refuse la nouvelle tranche d'aide à la Grèce. Papandréhou, sans le sou, contracte de nouveaux prêt toxiques avant de se faire taper sur les doigts. A nouveau en parfaite harmonie, le couple franco-germanique peut prendre les sanctions contre l'Iran. Et les graves conséquences promises sont à nouveau perdus dans des discussions sans fin prenant effet cinq mois plus tard. Dans ce laps de temps, n'importe quel pays, des États-Unis au Groenland, peut résoudre cette crise, la famine en Afrique et le réchauffement de la planète.  

lundi 10 octobre 2011

Aujourd'hui - Une insignifiante élection

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Lecteur, je le sais, tu m'attends au tournant aujourd'hui. Les résultats des primaires socialistes sont tombés. Tout le monde les commente et tu te dis que je n'éviterais pas ce sujet. Moi qui aime tant tomber dans la facilité et faire le mouton de Panurge. Mais non ! Aujourd'hui, je m'y refuse ! Je ne veux pas parler des résultats de ces primaires. Tu les connais déjà assez bien. Elles t'ont d'ailleurs bouffé ta soirée télé du dimanche. Et puis, franchement, doit-on vraiment prendre en compte un vote qui n'a réuni que deux millions et demi de personnes ? Après tout, les quarante autres millions du corps électoral n'y sont pas allés. Ça fait tout de même 96% d'abstention d'après l'institut des chiffres de l'UMP (le remplaçant de l'INSEE). Jean-François Copé, le sous-Sarkozy, résume tout à fait la situation: la braderie de Lille a brassé trois millions de badauds. Non, vraiment, un tel vote n'a pas d'importance. Ce mouvement sans précédent en France est insignifiant et les primaires ne sont rien. D'ailleurs ce précepte pourrait être appliqué à toutes les expressions citoyennes. Les manifestations devraient être autorisés à partir de vingt millions de personnes dans la rue et les grèves interdites sous le seuil des 30%. Sans ces critères, rien de tout cela n'a de raison d'être (Sarkozy est un visionnaire). Soyons pragmatiques, les symboles n'existent pas. Seul compte les statistiques. Alors à bas les primaires ! A bas le mouvement des indignés ! Vive la politique des chiffres !

dimanche 9 octobre 2011

Aujourd'hui - The Other Hollywood

Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, en cette journée de primaire socialiste, on aime The Other Hollywood. Pas seulement pour pour la couverture rouge comme le Parti Socialiste mais aussi pour l'intérêt de ce livre.


jeudi 6 octobre 2011

Aujourd'hui - iSad

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Steve Jobs est mort. Impossible de l'ignorer puisque tout le monde en parle, toi le premier lecteur. Les éloges ne manquent pas pour ce super-dirigeant des années 2000. Et tout le monde lui en veut, à ce garçon, d'être parti comme ça. Surtout les actionnaires. Il avait prévu son départ, s'était retiré depuis quelques semaines et avait délégué les tâches. Même la mythique keynote a été assuré par Tim Cook. Mais Apple c'est Steve Jobs (et vive-versa). C'est par lui que mon iPhone, que ton Mac, que nos iPods étaient plus cool que la tablette Samsung Galaxy II. Pourtant, il n'était pas encore totalement parti que c'était déjà moins bien. On attendait un iPhone 5, histoire d'assouvir un peu de désir consumériste et d'oublier pour quelques instants tous nos préceptes bobo-écolo. A la place, c'est un simple iPhone 4S qui est apparu. C'est la même désillusion que quand tu compares la photo du BigMac à celui dans ton carton. Apple était donc déjà moins cool comme un signe avant-coureur. Et puis Steve a passé l'arme à gauche et mon iPhone a perdu 30% de sa valeur. J'aime cependant y voir un énorme coup marketing de cet héros moderne. D'ailleurs, il n'est pas réellement mort. Il a juste rejoint Elvis, Michael et Kennedy sur une île déserte. Tout ça pour un peu plus de buzz. L'aura du big boss va encore planer quelques mois ou années sur Apple et puis après...après... il sera temps de s'acheter un HTC ou un Samsung.

lundi 3 octobre 2011

Aujourd'hui - Elections très locales

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Lecteur, tu n'es pas sans savoir que je m'émerveille de l'actualité et encore plus de l'actualité politique. C'est un monde extraordinaire, toujours en avance (faut-il rappeler l'inception sénatoriale ?) et plein d'imagination. Il y a tellement de suspens, de retournements et de trahison qu'un épisode de Gossip Girl ou Desperate Housewives (au choix) paraît fade. Pourtant, lecteur, je te connais et je sais très bien que ce goût n'est pas partagé. Tu dis que ça ne t'intéresse pas, que c'est bien trop compliqué à chaque fois entre alliances, enjeux et modes de scrutin (quoi ?! On n'élit pas tout le monde de la même manière ?! Première nouvelle...). Mais lecteur, pas besoin d'être un professionnel pour tout comprendre, il suffit de me demander. C'est toujours la même chose à chaque élection, au niveau national, au niveau local et très local. Prenons l'exemple de la future élection présidentielle. Chaque candidat s'intéresse au marché politique et Daniel Gaxie dans son ouvrage Démocratie Représentative définit la compétition...Serait-ce déjà tes ronflements lecteur ? Bon, alors, prenons ma dernière élection de délégué de classe (que j'ai minablement perdu). On retrouve les mêmes schémas. Y'a le mec du fond de la classe, représentant de la FIDL et déjà prêt à intégrer l'UNEF et la CGT, qui milite pour plus de sel à la cantine et du PQ dans les WC. Y'a aussi le mec qui n'a rien demandé mais que tout le monde choisit pour exprimer son rejet du système actuel (l'équivalent de l'extrême droite). Et puis, y'a les candidats modérés qui proposent à peu près la même chose, c'est-à-dire pas faire grand chose mais être là aux rendez-vous obligatoires. Et c'est chez eux qu'il faut chercher le vainqueur. L'un fait LA proposition qui lui permet d'emporter tous les suffrages. En l'occurrence organiser un repas de classe. Oui, les élections ne tiennent pas à grand chose et sont passionnantes.

vendredi 30 septembre 2011

Aujourd'hui - Les ripoux

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?



Quand je vois l'actualité et les multiples scandales qui sont sortis ces dernières semaines, j'ai tout de suite envie de sortir les grands mots. Où est le respect de l'électeur (affaire Karachi) ?! Où est le respect de l'administré (affaire de corruption d'aujourd'hui) ?!! Où est le respect de la femme (affaire DSK) ?!!! S'ajoute à cela les petites touches personnelles: cet universitaire condescendant alignant l'ensemble de ses diplômes à chacune de ses signatures, ce responsable des RH avec son petit sourire en coin devant ton curriculum vitae, le policier roulant des bras et te tutoyant sans vergogne. Face à tout ces manques de respect, j'ai envie de dire « hate war, make love ». Lecteur, devenons hippies, soyons chacun l'égal de l'autre et réglons les problèmes du monde autour d'un bon de feu de camp en jouant du djumbé. STOP ! Ne rêve pas lecteur, je suis prêt à beaucoup pour le respect mais tout de même... Les hippies, c'est comme les hipsters, ça ne devrait pas exister. Ça ne se lave pas, ça porte du mouton, ça mange du fromage de chèvre et en plus c'est utopiste. Partant de cette combinaison d'éléments de base, je crois qu'on est d'accord pour dire que le hippie est une déviance extrême qui a beaucoup à apprendre. Enfin tout ça pour dire que ne pas respecter l'autre, être condescendant ou se moquer d'autrui sont des attitudes détestables (tous comme les hippies).  

mercredi 28 septembre 2011

Aujourd'hui - The Débat 2

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

                             


Tout au long de la journée, c'était impossible à manquer,même sans faire de revue de presse. Aujourd'hui devait avoir lieu LE second débat des candidats à la primaire socialiste. Plus fort, plus animé, plus précis, les bandes-annonces de « The Débat 2 » donnaient presque envie et j'étais prêt à le regarder. Mais entre temps, quelques souvenirs sont remontés à la surface: Les Visiteurs II, les Bronzés III ou encore pire: Camping II. Et je pourrais continuer cette liste sans mal. Tous étaient des bons ou presque bons films au départ et tous ont foiré, gâché, raté leur suite. C'est mathématique, une suite n'est jamais aussi bien que le premier. Les raisons sont multiples: attente décuplée, comparaison, absence de surprise... Lecteur, dis-toi que cela est arrivé, je le rappelle, à des bons films avec une bonne histoire, des bons acteurs, une bonne réalisation et une bonne promo. Alors maintenant, applique cette théorie à la saga « The Débat 1 » et « The Débat 2 », tu comprends qu'il était impossible de regarder ce nouvel épisode. Les acteurs sont plutôt proches du médiocre, inconnus au bataillon pour certains (enfin surtout Jean-Michel Baylet) et l'histoire est complexe sans promesse de rebondissement: six candidats pour six façons de penser mais avec un seul programme commun pour aucune engueulade. J'ai déjà été bien trop déçu par « Stars Wars épisode 3 », je ne voulais plus revivre cette désillusion. C'est donc sans regrets que j'ai zappé sur la rediffusion des Ch'tis à Ibiza sur W9.

lundi 26 septembre 2011

Aujourd'hui - Inception sénatoriale


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Oui mais non ! Voilà un beau concept qui m'a été rappelé hier soir après les résultats des élections sénatoriales (on en reparle après). En fait ça consiste à être dans une réalité tout en créant une autre réalité qui deviendra alors la réalité en remplaçant la réalité première (tu suis toujours lecteur ?). Miracle ! L'inception est une technologie au point qui est utilisé depuis des années. Chacun des membres de la majorité est donc venu nous dire que oui, les résultats les annonçaient perdants mais que non, ils n'avaient pas perdu. Du coup, ma vie entière a été remise en cause. J'ai réalisé que ma copine m'avait lâché mais que moi j'étais encore avec. Mon professeur a détruit mon dernier devoir mais moi j'ai une bonne note. Mon banquier refuse tous mes paiements pour un découvert abyssal mais moi j'ai un compte trop fourni. Et même que mon coiffeur m'a fait une Justin Bieber mais moi j'ai la coupe la plus cool du moment. Finalement, ce concept est vraiment pratique et peut te sortir de plein de faux-pas. On remercie et on applaudit bien fort les communicants de l'UMP. J'aurais juste une dernière question: si je vis dans une réalité autre que la réalité, les autres sont-ils dans la même réalité que ma réalité ? (Lecteur, tu as bien le droit à une petite aspirine après la lecture de cette article un tout petit peu compliqué parfois...)

dimanche 25 septembre 2011

Aujourd'hui - Scrubs

Et aujourd'hui quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, dimanche, tu es enfoncé dans ton canapé lecteur et tu ne veux rien faire. L'actualité trop anxiogène des derniers jours te fait peur et il n'est pas question que tu pourrisses ta fin de week-end. Alors n'hésite pas et aime Scrubs !


vendredi 23 septembre 2011

Aujourd'hui - Passion licorne

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Comme tu le sais déjà peut-être lecteur, si tu as lu la description de mon profil,ton fidèle serviteur est adorateur de licornes. Mais pas que ! J'aime aussi d'autres choses, le grand mystère résidant dans ce autre chose. S'il t'est surement arrivé de penser que cette expression énigmatique cachait une passion pour le cinéma néo-nouvelle vague turque ou les courses de lévrier dans la province du Munster, je te pardonne. Il n'en est rien. Cela dit, le mystère pour toi n'est pas résolu et même pour moi il reste des parts d'ombre. J'ai donc décidé de prendre les choses en main et d'utiliser un nouveau site/réseau social: Hunch. Le principe est simple: tu renseignes ce que tu aimes ou que tu détestes en général et le site te fait des propositions en fonction des personnes qui partagent les mêmes goûts. J'ai donc cliqué sur licornes et autres choses puis j'ai attendu. Je peux dire que je n'ai pas été déçu. Selon Hunch, je dois me passionner pour la peinture pré-religieuse, aimer Lady gaga et Justin Bieber et m'orienter vers des survêtements Lacoste et Sergio Tachinni. Lecteur, tu peux donc y aller les yeux fermés si tu cherches à élargir tes horizons: Hunch, ça marche !

mercredi 21 septembre 2011

Aujourd'hui - Espace temps parallèle

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Ça fait quelque temps que j'ai repris la direction des bancs de la fac et sans dire que cela me semble une éternité, je suis déjà débordé et en manque de temps. Je ne sais pas comment je me débrouille mais mes journées ne durent pas vingt-quatre heures chez moi. J'appartiens à un espace temporel différent. Sachant que je ne suis pas un intime des frères Bogdanov, je ne suis pas prêt d'avoir la raison scientifique de ce mystère et je dois continuer à me battre tous les jours pour tout faire rentrer. Lecteur, tu sais déjà que je passe beaucoup de temps sur la route de l'enfer, dit le périphérique. Mais je fais aussi d'autres choses ! Par exemple, tous les jours, je m'assois dans une salle géante remplie d'autres personnes créant un brouhaha permanent pour observer un petit monsieur gesticulant et parlant (apparemment il essaye de transmettre un cours). Moi, j'appelle ça « l'amphi de la mort », en toute subtilité comme d'habitude. J'essaye aussi d'aller faire du sport pour entretenir...pour entretenir...enfin pour faire du sport comme tout le monde. Après tout ça, faut que je t'écrive des articles, que j'aille boire des verres, que je vérifie qu'il ne se passe rien sur Facebook, que je regarde la dernière vidéo des petits chats si mignons, que je sorte à cette soirée qui est prévu depuis un jour. Des choses primordiales quoi. Enfin il me semble. Non ne me juge pas lecteur !

lundi 19 septembre 2011

Aujourd'hui - Périphérie de l'information

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Tu as attendu cet article lecteur et tu t'es demandé pourquoi il tardait tant. La raison est simple: le périphérique. Tu sais, cet anneau routier qui entoure toutes les grandes villes et qui est sensé faciliter la circulation lors de tes déplacements. C'est un mensonge, un énorme mensonge. Quand tu rentres dans ce circuit, tu acceptes un ticket pour l'enfer. Naivement, j'ai suivi les panneaux qui m'y menaient sifflotant d'un air guilleret avec le sourire aux lèvres. Et puis j'ai affronté un premier bouchon. Mon enthousiasme ne pouvait être menacé par un si petit ralentissement qui devait s'arrêter dans les prochains mètres. J'avais presque raison. Le ralentissement a effectivement disparu quelques mètres plus tard...pour ne plus avancer du tout. Là, mon optimiste a un tout petit peu disparu et j'ai arrêté de siffloter. Dix minutes plus tard et cinquante mètres parcourus, la voix du journaliste radio me torturait, mes yeux étaient injectés de sang et régulièrement un cri de fureur venait déformer les traits de mon visage. J'étais prêt à tuer le mec sur ma file de gauche qui jouait l'habitué de ces embouteillages, genre: « j'avance pas mais j'en ai rien à faire, je tapote mon volant au rythme de la musique tout en bougeant la tête ». M'enfin, malgré tout cela, je suis arrivé chez moi. Pas très détendu peut-être mais sans être embarquer par la police pour un quelconque meurtre. Et puis on m'a posé la question qui tue « Demain, tu y vas à quelle heure ? ». J'ai réalisé que demain j'allais remettre ça...

dimanche 18 septembre 2011

Aujourd'hui - Nick Hornby


Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, c'est le week-end donc on prend le temps pour oublier l'actualité et aimer un auteur.


Aucun choix n'est possible pour toi lecteur, tu dois aimer Nick Hornby. Cet écrivain anglais, né le 17 avril 1957, a connu ses premiers succès au tout début des années quatre-vingt-dix. Depuis lors, il enchaine les best-sellers un peu partout en Europe. Avant tout cela, il a été critique musical pour le New-Yorker mais a aussi assuré des chroniques auprès de nombreux journaux tels que Vogue, GQ, The Literary Review et The Independant. Ses influences sont à chercher chez des auteurs comme Raymond Carver, Ann Tyler et de nombreux artistes pop. En bonus, voici une journée ordinaire de l'auteur: « I have an office round the corner from my home. I arrive there between 9:30 and 10 a.m., smoke a lot, write in horrible little two-and-three sentence bursts, with five-minute breaks in between. Check for emails during each break, and get irritated if there aren't any. Go home for lunch. If I'm picking up my son I leave at 3:30. If not, I stay till six. It's all pretty grim! And so dull! »


vendredi 16 septembre 2011

Aujourd'hui - On est tous le boulet de quelqu'un

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Chacun de nous a un relou dans ses amis et je peux même affirmer pire que cela: lecteur, tu as dix chances sur dix d'être le boulet de quelqu'un, voire d'un groupe complet. Ca pique, ça fait mal mais c'est une réalité à laquelle toi et moi nous ne pouvons échapper. Le tout est de savoir minimiser ce problème. Et c'est là où le bat blesse pour certains. J'ai l'impression qu'ils mettent tout le cœur à l'ouvrage pour bien me tenir la jambe, me couler sous leur présence excessive et m'assommer par des éclats à haute teneur en connerie.
Tout comme moi, lecteur, tu les reconnais de loin: pas de chance, ça se porte sur leur visage. Pourtant ta bonté et ta raison t'ordonnent d'oublier ce délit de faciès et t'entraînes à engager le dialogue. Alors après avoir dit bonjour, s'être présenté et quelques minutes de discussion, plus rien n'y fait. Envolés ta bonté, ta raison, ton intelligence, tu ne veux qu'une chose: t'enfuir loin, très loin de lui et surtout qu'il ne puisse jamais te recontacter. Malheureusement, c'est trop tard, il a chopé ton nom, ton prénom (et même ton numéro sans que tu t'en rendes comptes), il t'ajoute sur Facebook, t'envoie des messages quotidiens à bases de « xptdr » et de blagues potaches et t'invites encore et toujours à jouer à « Farmville ». Bref, la prochaine fois, toi et moi, on écoutera notre instinct et on se conformera à notre délit de faciès.

mercredi 14 septembre 2011

Aujourd'hui - Fascination

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Hier soir, j'ai eu la chance de tomber sur un reportage passionnant: Les Français, l'Amour et le Sexe, diffusé sur la chaine M6 en troisième partie de soirée. Le nom m'était déjà familier et vu l'horaire, j'en ai déduit que c'était une rediffusion malgré le caractère inédit pour moi. Le reportage proposait de parler avec différents couples français de plusieurs thèmes comme les préliminaires, les positions favorites ou encore les fantasmes. Le tout était émaillé d'interventions d'un sexologue(?) donnant une simili-conférence devant un public casté digne des plus grands télé-achats. Qu'on parle de tout cela à la télévision, aucun soucis. Le problème intervient quand je vois Robert, 78 ans et 53 ans de vie commune me parler de fellation, tenant la main à sa femme sur le canapé du salon. La plupart dirait que c'est génial d'être encore actif à cette âge-là mais moi Robert, je veux qu'il garde sa vie intime pour lui. Je passerais aussi sous silence ces moments gênants où le spectateur abandonnait les couples à la porte de la chambre (quand ces derniers ne commençait pas devant les caméras). Enfin, je crois pouvoir garder à jamais ces images entrecoupés et quelque peu floutés des couples filmés dans les chambres en guise de lien entre les témoignages. Bref, plus racoleur et voyeur, tu meurs. Toi, lecteur, tu me demanderas pourquoi je me suis évertué à regardé ça ? Justement, je me suis fait piégé car tout le monde sait que l'horreur fascine.