vendredi 11 novembre 2011

Aujourd'hui - Cérémonie et prédictions

Etaujourd'hui, quoi qu'on a ?


N. Sarkozy serrant la main du public présent - photo Le Point
Lecteur,ton instinct patriotique est à fleur de peau aujourd'hui. Le poil se dresse à la moindre évocation du drapeau français et l’hymne national s'insère dans toutes tes pensées...« Allons enfants de la patrie! Le jour de gloire est arrivé... ». Nous sommes bien le 11 Novembre, jour de commémoration de la fin de la Première Guerre Mondiale. Pour te le prouver, il suffisait de te lever aux alentours de dix heures et d'allumer la télé (encore eut-il fallu que tu ne fasses pas trop la fête pour entamer ce week-end de trois jours). Pendant plus de deux heures, Nicolas Sarkozy s'est drapé des habits de Président pour rendre hommage à tous les soldats morts pour la France. Et plus particulièrement les vingt-quatre soldats décédés en Afghanistan cette année. Cette cérémonie vient conclure une séquence longue et favorable pour le chef de l’État. Après une intervention télévisée jugée réussie, une prise en main de la crise grecque et l'accueil du G20, Nicolas rend hommage à la France. De là à croire que cet hommage a été un unique exercice politique en vue de la future campagne, il faudrait être vraiment cynique (et ça, dans le monde politique, on ne peut pas y croire). De toutes les manières, arrière-pensée politique ou non, Nicolas Sarkozy revient. Il suffit de voir l'engouement qu'il a suscité lorsqu'il s'est approché du public venu assister aux célébrations. Des vues aériennes, on pouvait voir des groupies courant d'un bout à l'autre des barrières espérant saisir pendant quelques centièmes de secondes la main du Président. Les cris et les appels transperçaient les micros présents sur place. De quoi rendre Justin Bieber jaloux d'une telle popularité. Je m'inquiète tout de même pour lui. Le voir serrer autant de main en période pré-gastro/grippe/angine puis se frotter le nez n'est pas rassurant. Je vois déjà le scénario de Contagion prendre toute sa réalité...


En Une de l'actualité, la crise de l'euro n'en finit plus de faire des dégâts. Papandréou a finalement laissé sa place de premier ministre grec pour qu'un nouveau gouvernement se mette en place (pour sauver la Grèce, donc l’Europe, donc le monde). En Italie, le Parlement a voté le plan de rigueur voulu par les instances européennes ce qui devrait laisser le champ libre pour le départ du roi du Bounga-Bounga, Silvio Berlusconi. En France, l'ancien champion des sondages, DSK devrait être entendu prochainement dans l'affaire du Carlton de Lille (une affaire où il est difficile de s'y retrouver). Enfin, l'agence de notation Moody's a encore fait des siennes avec un communiqué erroné (mais de mauvais augure?).

Dans le reste de l'actualité, les candidats à la présidentielle accélèrent leur course aux parrainages. Et on peut dire que les conditions ne sont pas égales pour tous. L'expression politique et l'expression tout court, très peu pour les militaires. Mais qu'est-ce donc que ce devoir de réserve ? La France peut aussi se targuer d'avoir une culture internet propre, et pas seulement celle imposée par les Etats-Unis (qui domine 9gag, epic fail et autre 4chan). Toujours sur Internet, Google + après des débuts en fanfare peine à s'imposer face à Facebook. De quoi faciliter la gestion de sa e-reputation. Pour conclure, le Parti Pirate allemand propose un formatage du système politique.

Dans« l'info qui sort de l'ordinaire », on ne peut pas éviter le vrai sujet du jour : 11h11 le 11/11/11. De quoi rendre ringard les mayas. On admire aussi la photographie la plus chère du monde (en se disant que la voir sur Internet coûte vraiment moins cher). De l'autre côté de l'Atlantique, Eddy Murphy a renoncé à présenter la prochaine cérémonie des Oscars. Après le succès de l'adaptation spielbergrienne de Tintin, des idées sont venus aux autres. Où est Charlie ? Devrait avoir droit à son propre film ! Enfin, l'Italie abandonne nems et kebabs.

Musique écoutée pendant tout ce temps-là : Snow Patrol – Called OutIn The Dark



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