mercredi 30 novembre 2011

Aujourd'hui - DSK épisode 100

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Lecteur, je tiens à m'excuser. Toi qui était accro à chacun des articles publiés sur ce blog, voilà que tu n'en trouves plus qu'un ou deux par semaines. Débordé par toutes les échéances de fin d'année et autres problèmes de vie quotidienne, je ne peux même pas promettre d'améliorer cette situation. Je peux cependant proposer de publier des articles de "plumes" extérieures (donc fais-moi signe si ça te tente). Cela dit, continue de veiller, il y aura toujours un article qui t'attendra.

L'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, le 9 octobre 2011 à Sarcelles MIGUEL MEDINA AFP.COM

mercredi 23 novembre 2011

Aujourd'hui - Cour d'école


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

REUTERS/Regis Duvignau
A bien y regarder, les candidats à la présidentielle forment une véritable cour d'école. On y retrouve l'ensemble des portraits types des élèves et les électeurs en Professeur. Il y a tout d'abord l'élève François Hollande, un peu en difficulté ces derniers temps. Comme pour tous les premiers de la classe, chacun se fait un plaisir de taper sur cette tête de binoclard caracolant à 30% d'intentions de vote au premier tour dans les sondages. Faut dire qu'il l'a bien cherché à toujours apporter des petits cadeaux (soixante mille nouveaux postes dans l’Éducation Nationale) au Professeur. En face, on retrouve l'élève Sarkozy et sa bande. Cancre de la classe travaillant d'arrache-pied, rien n'y fait. Il reste la tête de turc du Professeur qui lui accorde une pauvre cote de popularité à 30%. Alors il se défoule et lance des petites boulettes de papier baveuses (François Hollande organise « l'affaiblissement de la France » à l'ONU selon Claude Guéant) dans le cou de François. Mais cette classe ne se résume pas à ces deux éléments. Il y a aussi Eva Joly. Forte d'un bon bulletin ces derniers temps (son résultat flatteur à la primaire EELV), la voilà qu'elle rame avant l'examen final. Le Professeur n'y voit que des problèmes de famille dans cette baisse. Enfin, il y a les autres. Ceux qui sont là pour chauffer le banc, masse invisible de la classe dont il est impossible de se rappeler le nom sur la photo de classe. Ils s'en tireront avec une note honorable, comme François Bayrou par exemple, et reviendront retenter leur chance à l'examen dans cinq ans.

vendredi 18 novembre 2011

Aujourd'hui - Streaming en danger



Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?

Aujourd'hui, le discours de Nicolas Sarkozy m'a agacé. Il a de nouveau démontré toute l'ignorance de la classe dirigeante concernant les problématiques Internet. On s'intéresse donc uniquement à cette nouvelle lutte.


mercredi 16 novembre 2011

Aujourd'hui - Tel est pris celui qui croyait prendre

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Bourse de New York, Wall Street Reuters / Shannon Stapleton
Lecteur, tu le sais, les Marchés Financiers sont très forts ! Très très forts ! Et vu leurs derniers succès – fallait quand même le faire d'imposer deux gouvernements technocratiques en passant au-dessus des électeurs – je pense pouvoir affirmer qu'ils ont pris la grosse tête. Pourtant quelques éléments laissent à penser qu'ils naviguent à l'aveugle. Aujourd'hui, la banque BNP-Paribas a annoncé un plan de licenciement mondial pour sa banque d'affaires. Tous les cours sont à la baisse à la moindre information. La croissance mondiale continue de stagner. Rien de bon pour le portefeuille de M. Tout-Le-Monde, et par conséquent pour les Marchés Financiers. Réfléchissons un instant ensemble. En mettant la pression sur les États, les taux d'emprunts de ces derniers augmentent. Ils se sentent donc obligés de limiter les dépenses par des plans de rigueur. La vie économique est plus dur pour l'ensemble des contribuables et permet moins de croissance. Les Marchés Financiers s'inquiètent encore plus, remettent la pression. Et ainsi de suite jusqu'à ce plus personne ne possède d'argent. Et là...ces bougres de Marchés Financiers sont le bec dans l'eau. C'est simple l'économie mondiale vu par Ben...

vendredi 11 novembre 2011

Aujourd'hui - Cérémonie et prédictions

Etaujourd'hui, quoi qu'on a ?


N. Sarkozy serrant la main du public présent - photo Le Point
Lecteur,ton instinct patriotique est à fleur de peau aujourd'hui. Le poil se dresse à la moindre évocation du drapeau français et l’hymne national s'insère dans toutes tes pensées...« Allons enfants de la patrie! Le jour de gloire est arrivé... ». Nous sommes bien le 11 Novembre, jour de commémoration de la fin de la Première Guerre Mondiale. Pour te le prouver, il suffisait de te lever aux alentours de dix heures et d'allumer la télé (encore eut-il fallu que tu ne fasses pas trop la fête pour entamer ce week-end de trois jours). Pendant plus de deux heures, Nicolas Sarkozy s'est drapé des habits de Président pour rendre hommage à tous les soldats morts pour la France. Et plus particulièrement les vingt-quatre soldats décédés en Afghanistan cette année. Cette cérémonie vient conclure une séquence longue et favorable pour le chef de l’État. Après une intervention télévisée jugée réussie, une prise en main de la crise grecque et l'accueil du G20, Nicolas rend hommage à la France. De là à croire que cet hommage a été un unique exercice politique en vue de la future campagne, il faudrait être vraiment cynique (et ça, dans le monde politique, on ne peut pas y croire). De toutes les manières, arrière-pensée politique ou non, Nicolas Sarkozy revient. Il suffit de voir l'engouement qu'il a suscité lorsqu'il s'est approché du public venu assister aux célébrations. Des vues aériennes, on pouvait voir des groupies courant d'un bout à l'autre des barrières espérant saisir pendant quelques centièmes de secondes la main du Président. Les cris et les appels transperçaient les micros présents sur place. De quoi rendre Justin Bieber jaloux d'une telle popularité. Je m'inquiète tout de même pour lui. Le voir serrer autant de main en période pré-gastro/grippe/angine puis se frotter le nez n'est pas rassurant. Je vois déjà le scénario de Contagion prendre toute sa réalité...

lundi 7 novembre 2011

Aujourd'hui - Indignons nous !

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Rassemblement des Indignés devant l'Arche de la Défense le 4 novembre 2011 (DUPUY FLORENT/SIPA).
Ayééé lecteur ! On a enfin nos Indignés français ! Essayant de relayer ces initiatives à travers le monde, je peux enfin parler un peu de la France. On a été long (surtout que la grève ça nous connaît) à la réaction mais nous y sommes. Et comme par hasard, cette mobilisation prend pied au moment ou le Gouvernement annonce un plan de rigueur. Pour autant, on ne peut pas crier victoire. Reprenant l'idée américaine (comme pour les séries, les films, le mode de vie), les manifestants se sont installés sur le parvis de la Défense, symbole financier français. Et si trois nuits se sont déjà passés, il y a une réelle précarité autour de cette initiative. Nous sommes des losers magnifiques romantiques. Rien de mieux que de perdre face au grand méchant pour être élever au rang de héros (il suffit de regarder la défaite célébrée du XV de France). Cette faiblesse me fait peur. Non pas parce que le mouvement pourrait s'étouffer (il s'étouffera comme tous les autres dès que quelques mesurettes seront prises) mais bien parce qu'il pourrait être repris par des radicaux. La France ne fait pas dans la dentelle (sauf pour la robe du mariage de Kate et William). Il y'a donc fort à parier que si le mouvement reste mineur seul quelques jusqu'au-boutistes resteront. Ce sera parti pour taper à gogo sur tout ce qui bouge sans trouver rien de bien dans notre système. Et cela ne reflétera en rien la majorité citoyenne de notre pays. Maintenant, ce n'est pas pour autant que je vais les rejoindre. Je suis comme tout le monde: j'ai mes cours/mes études/mon travail/mes enfants (raie les mentions inutiles lecteur). Je laisserai ça aux autres. Ce sera plus commode. Faites ce que je dis et pas ce que je fais.


mercredi 2 novembre 2011

Les tablettes numériques : vers une nouvelle pratique journalistique (cours)


En mettant sur le marché l'iPad, Steve Jobs et Apple ont frappé un grand coup. Ils ont développé un nouvel outil ouvrant un nouveau champ de possibilités. Depuis les tablettes numériques se sont largement répandues. Elles ont forcé les éditeurs de contenus à se renouveler et à appréhender des exigences différentes.

Une nouvelle expérience

Les tablettes numériques marquent, à n'en pas douter, une évolution dans la consommation de l'information. Elles instituent un nouveau rapport à l'information. D'une part, cela se situe dès la prise en main. Ce bloc tactile donne à l'utilisateur la possibilité de se déplacer du bout du doigt, de faire tourner des objets ou encore de zoomer sur une partie précise. C'est donc une expérience ludique. D'autre part, les tablettes donnent le droit à un contenu plus riche. Alors qu'un journal papier se contentera de proposer du texte et de l'image, les tablettes permettent de rajouter des vidéos, du sons et des liens. Les éditeurs de contenu n'ont pas le choix. Ils doivent s'adapter à ces nouvelles attentes et proposer quelque chose de nouveau.

Convergence, réactivité et révolution digitale

Développer l'information sur les tablettes n'est pas chose aisée. Si cet outil était annoncé comme le messie d'une presse écrite en déclin, il semble aujourd'hui que les entreprises de presse ont parfois du mal à trouver des solutions innovantes. Bien sûr, tous sont conscient de l'importance d'un contenu enrichi qui exploite l'ensemble des ressources web. Et la plupart essaye de le proposer. Mais au delà de ces évidences, plusieurs voies d'améliorations sont présentes (lien en anglais).
Il s'agit tout d'abord de proposer des contenus dans une application au design travaillé. Elle doit se démarquer pleinement par son interactivité et son originalité. Cependant, elle doit aussi respecter l'impatience de l'utilisateur. De plus en plus, il demande une réactivité immédiate à leurs outils.
Il doit aussi y avoir une convergence entre site web, application mobile et application tablette. Ce que le consommateur paye sur un support, il doit pouvoir y accéder n'importe où. Cette exigence est primordiale. Surtout quand on sait qu'Internet propose une information massive gratuite. Un véritable kiosque à journaux avec un achat rapide (sans avoir à donner son numéro de CB à chaque fois) doit être mis en place.
Enfin, au delà de la forme et du contenu, les rédactions vont devoir se transformer. Actuellement, elles sont encore toutes tournées vers le papier. Elles vont devoir s'orienter en priorité vers le digital pour véritablement le révolutionner. Les tablettes doivent devenir le nouveau journal quotidien au détriment du papier.

De l'avenir pour la presse imprimée

A travers ces différentes voies de recherche, on constate que l'information sur tablette numérique n'en est encore qu'à ses balbutiements. Les éditeurs de contenu hésitent à s'investir complètement dans cet outil face à des contraintes techniques nombreuses. Toutes les tablettes possèdent des systèmes différents et ne proposent pas les mêmes capacités (absence de Flash sur iPad par exemple). Le confort de lecture reste aussi toujours supérieur sur papier. De plus, plusieurs efforts doivent être fait sur les interfaces pour pouvoir profiter pleinement d'une nouvelle expérience tactile. Le papier a donc encore un bel avenir devant lui.  



PearlTrees associé


Aurélien, Gaëtan et Benjamin

mardi 1 novembre 2011

Aujourd'hui - Toussaint et Halloween

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Lecteur, la Toussaint se finit et tu n'as rien fait de ta journée. Tout ce que tu t'étais promis de faire dès que tu aurais du temps est passé à la trappe. La faute revient à un seul et unique événement : Halloween. Cette fête traditionnelle française (importé directement des États-Unis) ne t'a pas épargné. Entre bonbons à gogo, alcool à foison et costume super-discount, tu te remets durement de ce moment (les photos te montrant dans les bras d'un DSK entouré d'une Lady Gaga et d'un vampire n'aident pas). Dans cet état, il est aisé de penser que ce jour férié n'est fait que pour se remettre d'une soirée de folie... Et en fait non. Cette journée s'appelle la Toussaint et est censé permettre la célébration des morts. C'est d'ailleurs l'occasion de se pencher sur une problématique qu'on aime tous éviter : le prix de la mort. Parce que bon...faut bien le dire, quand tu es mort, tu t'en fous un peu de l'aspect financier. Mais ceux qui restent, le cercueil, la tombe, les fleurs, les pompes funèbres, tout cela coûte cher. Et dans ces moments-là, il est difficile d'avoir la tête à faire jouer la concurrence (encore faut-il que ce soit possible...). Une seule solution donc : comme on prévoit son mariage il faut savoir anticiper son décès. Ça fait peur, on comprend qu'on ne finira jamais son puzzle de 4 000 pièces commencé il y a trois ans ; mais c'est s'assurer que la pierre tombale sera à son image sans payer trop cher. Alors quelque soit ton âge lecteur, profite de la Toussaint pour profiter des réductions du moment.