samedi 10 décembre 2011

Aujourd'hui - les "dessous de la vertu"


Quoi de mieux comme entrée en matière que de parler d'un sujet léger:



En France la prostitution est légale, ça tombe bien, le droit de disposer de son corps aussi. Je ne préfère pas porter de jugement sur la profession, ma maman m'a toujours dit qu'il n'y avait pas de sot métier (à chacun sa définition du mot « sot »).

Le racolage est lui interdit. Mesdames et messieurs (oui, la prostitution masculine existe bel et bien) le porte à porte c'est has been. Laissez le côté commercial aux chaussures cirées sortant de l'ESC payé par papa-maman endetté sur deux générations. Ce qui est tout nouveau par contre, c’est que la consommation de sexe tarifé sera bientôt interdite, sous peine de 6 mois en pension complète à Fleury-Méringis et un joli chèque de 3000 euros. Mauvaise nouvelle pour certains éléphants du PS.
Mauvaise nouvelle également pour les prostitués.. Comme tout travailleur, les travailleurs du sexe ont le droit de défendre leur statut. Et ils le font avec pétillant, sous le doux nom de STRASS (syndicat du travail du sexe), l’équivalent de la CGT, la coupe de Bernard Thibault en moins.


Mardi dernier, les prostitués et ceux qui les soutiennent ont manifesté place du Président Edouard Herriot près de l’Assemblée Nationale à Paris. Ils protestaient “une fois de plus contre les politiques répressives les visant ou visant leur clients”.


Il est clair qu’en France l’image que nous avons de ce qui est considéré comme le “plus vieux métier du monde” est plus que boueuse. Le sexe a quelque chose de sale quand il est évoqué parallèlement à la prostitution. Et les réseaux de prostitutions clandestins, avec de jeunes femmes sans papier qui se retrouvent propulsées dans une spirale infernale n’aident pas. Il faut simplement voir plus loin pour que la France soit avec son temps. Hier la lutte pour les droits des femmes, aujourd’hui la lutte contre l'homophobie. Et demain, qui sait, la lutte pour la prostitution.


Pour finir, je tiens à poussez mon coup de gueule de petite nouvelle. Un exemple, un seul, de ce qui fait que les femmes:
  1. se sentent mal dans leur corps
  2. se font traiter de “pute” à la sortie du métro
  3. ont cette image de la prostitution
Tyga et son clip Make it Nasty avec des “clap that ass” à gogo. Littéralement il s’agit du bruit que font les fesses des femmes lorsqu’elles font des mouvements de bassins.





Que dire! Merci pour cette image de la femme absolument poétique.

Camille Mathoulin

1 commentaire: