jeudi 15 décembre 2011

Aujourd'hui - Populisme

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Jacques Chirac, le 5 novembre 2010 - AFP/Patrick Kovarik


Lecteur, à la vue de toutes les infos du jour, je n'ai qu'une envie : tomber dans un beau discours populiste. Jacques Chirac condamné à deux ans de prison avec sursis, Renaud Donnedieu de Vabres interpellé hier et le PS perdu dans ses affaires de corruption depuis plusieurs semaines, tout cela ne fait que confirmer la phrase bateau la plus éculé en matière politique : « Tous pourris ! ». Il serait si simple de dénoncer l'abominable vénalité de ces hommes et femmes prêt à se vendre au plus offrant. Il serait si aisé de taper sur l'absence de valeur morale dans ce monde. Il serait si agréable de se lancer dans une tirade lénifiante condamnant l'ambition malsaine qui mène à l'irrespect des citoyens-électeurs ! Et pourtant...Réprimant mes

mardi 13 décembre 2011

Aujourd'hui - Une féérie décevante

Chaque année à partir du 8 décembre, Lyon (Rhône) s'illumine. Chaque place, chaque artère, chaque ruelle revêt ses habits de lumières pour faire pétiller les yeux des enfants de 7 à 77ans. Seul problème: toutes les années, c'est pareil!

Certes, c'est plaisant pour nos amis pékinois ou tokyoïtes, mais pour les lyonnais ces quatre jours de festivités s'apparentent plus à... comment dire... L'ENFER.

dimanche 11 décembre 2011

Aujourd'hui - Francois And The Atlas Mountains

Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?


Lecteur, je le sais, je le vois, tu es enfoncé au fin fond de ton canapé (ou lit) en ce dimanche après-midi. Tu te dis « à quoi bon ? On est dimanche, et la semaine va être horrible ! Je vais attendre ce soir... pour dormir ». Je ne peux pas laisser les choses dans cet état-là. Alors pour changer tout ça, aujourd'hui lecteur, tu aimes François And The Atlas Mountains !

samedi 10 décembre 2011

Aujourd'hui - les "dessous de la vertu"


Quoi de mieux comme entrée en matière que de parler d'un sujet léger:



En France la prostitution est légale, ça tombe bien, le droit de disposer de son corps aussi. Je ne préfère pas porter de jugement sur la profession, ma maman m'a toujours dit qu'il n'y avait pas de sot métier (à chacun sa définition du mot « sot »).

Le racolage est lui interdit. Mesdames et messieurs (oui, la prostitution masculine existe bel et bien) le porte à porte c'est has been. Laissez le côté commercial aux chaussures cirées sortant de l'ESC payé par papa-maman endetté sur deux générations. Ce qui est tout nouveau par contre, c’est que la consommation de sexe tarifé sera bientôt interdite, sous peine de 6 mois en pension complète à Fleury-Méringis et un joli chèque de 3000 euros. Mauvaise nouvelle pour certains éléphants du PS.
Mauvaise nouvelle également pour les prostitués.. Comme tout travailleur, les travailleurs du sexe ont le droit de défendre leur statut. Et ils le font avec pétillant, sous le doux nom de STRASS (syndicat du travail du sexe), l’équivalent de la CGT, la coupe de Bernard Thibault en moins.


Mardi dernier, les prostitués et ceux qui les soutiennent ont manifesté place du Président Edouard Herriot près de l’Assemblée Nationale à Paris. Ils protestaient “une fois de plus contre les politiques répressives les visant ou visant leur clients”.


Il est clair qu’en France l’image que nous avons de ce qui est considéré comme le “plus vieux métier du monde” est plus que boueuse. Le sexe a quelque chose de sale quand il est évoqué parallèlement à la prostitution. Et les réseaux de prostitutions clandestins, avec de jeunes femmes sans papier qui se retrouvent propulsées dans une spirale infernale n’aident pas. Il faut simplement voir plus loin pour que la France soit avec son temps. Hier la lutte pour les droits des femmes, aujourd’hui la lutte contre l'homophobie. Et demain, qui sait, la lutte pour la prostitution.


Pour finir, je tiens à poussez mon coup de gueule de petite nouvelle. Un exemple, un seul, de ce qui fait que les femmes:
  1. se sentent mal dans leur corps
  2. se font traiter de “pute” à la sortie du métro
  3. ont cette image de la prostitution
Tyga et son clip Make it Nasty avec des “clap that ass” à gogo. Littéralement il s’agit du bruit que font les fesses des femmes lorsqu’elles font des mouvements de bassins.





Que dire! Merci pour cette image de la femme absolument poétique.

Camille Mathoulin

vendredi 9 décembre 2011

Aujourd'hui - De la nouveauté sur QQAA


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Les jours s'accélérant et le bout de mon nez n'arrivant à pointer ici qu'une fois par semaine, j'ai entrepris quelques petites modifications. Je te l'annonce de but en blanc : Quoi Qu'on A Aujourd'hui ne sera plus une affaire personnelle.

N'essaye pas de cacher ta surprise, il n'y en a pas. Je t'avais prévenu quelques jours auparavant en proposant aux quelques âmes charitables qui peuplent cette page web de participer à cette magnifique aventure (j'insiste sur le magnifique).

Elle s'appelle Camille, elle est jeune, elle est belle et a la plume fraîche et pétillante. N'attend pas d'elle des revues de presse, lecteur. Elle a d'autres objectifs ! Elle viendra poser son humeur sur le blog, réagira aux actualités, mettra le doigt là où ça fait mal. De temps en temps, elle pourrait même te livrer ses coups de cœur, si tu es gentil.

Pour toi lecteur, ce n'est que du bonus. Deux fois plus d'articles à lire, deux fois plus de sourire et donc deux fois moins de journée à ch***.  

mercredi 7 décembre 2011

Aujourd'hui - L'instit, les otages et les parents

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

Gérard Klein - L'instit'
Lecteur, aux grands maux les grands remèdes. Et apparemment, l'école Notre-Dame-Caderot, à Berre l'Etang n'échappe pas à ce dicton. La directrice de cet établissement scolaire privé a été retenue en otage en compagnie de deux institutrices durant toute la nuit. Libérées ce matin, ces personnes ont été victimes d'un plan machiavélique mené par un petit groupe bien décidé. La raison ? Même pas une fermeture de classe, et encore moins d'école. Non...Juste un instituteur-stagiaire, fraîchement sorti du concours, incapable de gérer sa classe, oscillant entre sévérité abusive et absence de sécurité. Certes, cela fait un peu beaucoup de défauts pour un seul professeur des écoles et la demande de renvoi peut trouver des justifications. Mais...tout de même ! La prise en otage, c'est pour les films. Ou au moins pour ces syndicats qui se battent en pleine détresse face à la suppression de postes dans l'industrie. M'enfin, il faut désormais s'attendre à tout. D'autant plus que les parents ont obtenu gain de cause et pourraient donner des idées à d'autres. En attendant, l'instituteur (loin de la réussite de Gérard Klein) va être muté dans un autre établissement. Les parents ont déjà saisi leurs fourches.