Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?
François And The Atlas Moutain, c'est avant tout François. Jeune français de Charente-Maritime, le garçon s'est vite expatrié à Bristol comme trompettiste dans différents groupes comme Rozi Plain ou Movitone. En 2004, il sort un premier album, "Les anciennes falaises", sur le label Stitch Stitch. L'année suivante, il s'associe pour la première fois avec ses amis de The Atlas Mountain. Ils enregistrent très vite quelques chansons réunies sur "The People To Forget". S'en suit alors une période plus mouvementée entre tournées, infidélités avec le groupe Camera Obscura et retours aux sources en France. Le groupe revient seulement en 2009 avec l'album "Plaines Inondables" et intègre un nouveau membre, Amaury Ranger qui imprime des rythmes africains aux compositions. En 2010, François And The Atlas Mountain sortent "E Volo Love" (admire le palindrome) sur Domino Records et se font connaître auprès d'un public plus large.
Lecteur, je le sais, je le vois, tu es
enfoncé au fin fond de ton canapé (ou lit) en ce dimanche
après-midi. Tu te dis « à quoi bon ? On est dimanche,
et la semaine va être horrible ! Je vais attendre ce soir... pour
dormir ». Je ne peux pas laisser les choses dans cet
état-là. Alors pour changer tout ça, aujourd'hui lecteur, tu aimes
François And The Atlas Mountains !
François And The Atlas Moutain, c'est avant tout François. Jeune français de Charente-Maritime, le garçon s'est vite expatrié à Bristol comme trompettiste dans différents groupes comme Rozi Plain ou Movitone. En 2004, il sort un premier album, "Les anciennes falaises", sur le label Stitch Stitch. L'année suivante, il s'associe pour la première fois avec ses amis de The Atlas Mountain. Ils enregistrent très vite quelques chansons réunies sur "The People To Forget". S'en suit alors une période plus mouvementée entre tournées, infidélités avec le groupe Camera Obscura et retours aux sources en France. Le groupe revient seulement en 2009 avec l'album "Plaines Inondables" et intègre un nouveau membre, Amaury Ranger qui imprime des rythmes africains aux compositions. En 2010, François And The Atlas Mountain sortent "E Volo Love" (admire le palindrome) sur Domino Records et se font connaître auprès d'un public plus large.
Outre mon
intérêt pour ce nom franco-anglais des plus chics (fallait-il oser
pour mettre un prénom aussi peu accrocheur ?!), quelques raisons
existent pour écouter leur dernier album "E Volo Love".
Le groupe
propose une pop soignée nourrie au grain. Certains y voient du
Vampire Week-end, d'autres du Florent Marchet. François And The
Atlas Mountain est bien à la croisée des chemins. On retrouve toute
l'influence de la pop anglaise. Il y a cette capacité à rendre un
son frais qui ondule en couleur dans les oreilles. Adieu le diptyque
français, guitare-voix. Ici s'accumulent les guitares, les claviers,
les lignes de basses, les rythmes entêtants – très africains –
dans une harmonie légère.
Et pourtant....
Régulièrement, la voix française de François vient se rappeler à
nos bons souvenirs. Mais alors que la plupart des chanteurs français
viendrait casser la musique par des sonorités tranchantes, le garçon fait dans la rondeur. Les paroles coulent
doucement sans jamais plomber les mélodies flottantes. Il a même la
décence d'écrire quelques textes qui valent le coup d'être lu.
"E
Volo Love" te balade entres folles galopades colorées et bulles de
volupté. Il s'agit autant de pouvoir bouger son popotin sur des
titres comme City Kiss que de se laisser bercer sur Cherchant des
Ponts. Cette musique est définitivement bienvenue en fin de week-end
pour faire une courte pause avant le retour aux dures réalités.
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