Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?
Lecteur, ça y est ! Nicolas Sarkozy l'a dit à haute voix à la France entière (enfin celle qui regarde TF1) : « Oui, j'suis candidat ». Voulant nous faire croire à un suspens digne de Lost, le Président était aussi prévisible que la fin d'un épisode des Experts. Depuis plusieurs semaines, les conseillers de l'Elysée noyaient les journalistes de déclarations plus ou moins vraies avant de mettre en place la dernière ligne droite. Pareil à une prostitué traditionnelle entretenant sa clientèle de trottoir depuis 30 ans, Nicolas Sarkozy sait qu'il lui faudra se réinventer pour racoler de nouveaux clients. Et quoi de mieux pour se lancer dans la campagne qu'Internet, la garantie jeune clé-en-main (sans pour autant connaître le vrai impact). En une semaine, le compte Facebook a été remis à jour à la gloire du Chef de l'État (Kim Jong Un peut être jaloux) et un compte Twitter a été créé. D'ailleurs, c'est ce dernier point qui m'inquiète le plus. Sous l'influence d'une Nadine Morano en feu et un Eric Besson rompu à l'utilisation de l'outil le plus en vu de cette année, Nicolas Sarkozy serait bien capable de se lâcher un peu trop. Surtout quand on connaît sa tendance à vite monter dans les tours. « @fhollande, casse-toi pauvre con #vienttebattre »
Lecteur, ça y est ! Nicolas Sarkozy l'a dit à haute voix à la France entière (enfin celle qui regarde TF1) : « Oui, j'suis candidat ». Voulant nous faire croire à un suspens digne de Lost, le Président était aussi prévisible que la fin d'un épisode des Experts. Depuis plusieurs semaines, les conseillers de l'Elysée noyaient les journalistes de déclarations plus ou moins vraies avant de mettre en place la dernière ligne droite. Pareil à une prostitué traditionnelle entretenant sa clientèle de trottoir depuis 30 ans, Nicolas Sarkozy sait qu'il lui faudra se réinventer pour racoler de nouveaux clients. Et quoi de mieux pour se lancer dans la campagne qu'Internet, la garantie jeune clé-en-main (sans pour autant connaître le vrai impact). En une semaine, le compte Facebook a été remis à jour à la gloire du Chef de l'État (Kim Jong Un peut être jaloux) et un compte Twitter a été créé. D'ailleurs, c'est ce dernier point qui m'inquiète le plus. Sous l'influence d'une Nadine Morano en feu et un Eric Besson rompu à l'utilisation de l'outil le plus en vu de cette année, Nicolas Sarkozy serait bien capable de se lâcher un peu trop. Surtout quand on connaît sa tendance à vite monter dans les tours. « @fhollande, casse-toi pauvre con #vienttebattre »