Et aujourd'hui quoi
qu'on a ?
Lecteur, Kadhafi a
mouru (ce n'est pas comme ça que je vais faire pleurer dans les
chaumières pour augmenter l'audience). Ça tout le monde le sait. Et
j'en connais quelques uns qui doivent lui en vouloir. A un jour près,
ils auraient réussi leur coup médiatique. Je parle bien sûr de
l'ETA. Assis à leur table, sûr de leur coup , cagoulés de blanc et
le poing levé, ils ont annoncé la dissolution de la branche armée
de l'association. Après des années de combat, de nombreux attentats
et quelques huit cent morts sur les bras, cette mesure se devait
révolutionnaire. Surement que derrière tout ça, il y avait un
manque d'argent et de moyens après l'arrestation des principaux
dirigeants. Mais qu'importe, le geste était beau et symbolique. Il
était aussi l'occasion pour l'ETA de s'offrir une belle couverture
médiatique avant de se recentrer sur des actions politiques
légitimes. Elle se préparait à partir en perdant magnifique (comme
les français savent si bien faire dans les compétitions sportives
(loin de moi de prédire l'issue de la finale dimanche)) de la lutte
pour l'indépendance. Malheureusement, l'annonce est restée sans
effets et l'ETA a loupé son rendez-vous avec l'histoire. Le monde
entier n'a d'yeux que pour le corps tuméfié de l'ancien leader
libyen. Kadhafi aura réussi à emmerder son monde jusqu'au bout.
En Une de
l'actualité, la mort de Kadhafi prend beaucoup de place (voire
toute). Les questions sur les circonstances de la mort commencent à
avoir leurs réponses, la vie de l'ancien leader est passé au crible
et le futur est déjà présent. Du côté de nos pays occidentaux,
c'est moins la joie. Le sommet européen pour résoudre la crise de la zone euro est constamment sur la corde raide. A cela s'ajoutent
des perspectives économiques françaises en berne. Alors au
Gouvernement, on se rabat sur le bon vieux crédo de l'immigration
avec la circulaire Guéant. Enfin, l'ETA abandonne définitivement les armes au profit d'une seule action politique institutionnelle.
Dans
le reste de l'actualité, le monde arabe est encore en effervescence.
Les premières élections libres depuis la fin du régime Ben Ali ont
lieu ce week-end. Ce printemps arabe n'en finit plus d'inspirer le
monde. On revient sur le mouvement « Occupy Wall Street »
aux Etats-Unis, terre de liberté et de démocratie. Les Etats-Unis
peuvent craindre pour leur situation. Après la contestation interne,
Galileo remet en cause le monopole du GPS américain. En France,
Hollande continue de placer ses pions pour 2012 avec sa prochaine investiture. On en profite pour découvrir sa compagne ValérieTrierweiler.
Dans « l'info
qui sort de l'ordinaire » du jour, le dernier iPhone 4S fait
sensation en chanson pour un duo unique avec Siri. Toujours dans le
rayon high-tech, Michelle Obama apprend à utiliser Twitter.
Autrement, la maire de Puteaux a racheté tous les exemplaires du
Canard Enchainé...Et la nouvelle Barbie fait débat.
Musique écoutée
pendant tout ce temps-là: Hocus Pocus - Beautiful Losers
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