Et aujourd'hui,
quoi qu'on a ?
Steve Jobs est
mort. Impossible de l'ignorer puisque tout le monde en parle, toi le
premier lecteur. Les éloges ne manquent pas pour ce super-dirigeant
des années 2000. Et tout le monde lui en veut, à ce garçon, d'être
parti comme ça. Surtout les actionnaires. Il avait prévu son
départ, s'était retiré depuis quelques semaines et avait délégué
les tâches. Même la mythique keynote a été assuré par Tim Cook. Mais Apple c'est Steve Jobs (et vive-versa). C'est par lui que mon
iPhone, que ton Mac, que nos iPods étaient plus cool que la tablette
Samsung Galaxy II. Pourtant, il n'était pas encore totalement parti
que c'était déjà moins bien. On attendait un iPhone 5, histoire
d'assouvir un peu de désir consumériste et d'oublier pour quelques
instants tous nos préceptes bobo-écolo. A la place, c'est un simple
iPhone 4S qui est apparu. C'est la même désillusion que quand tu
compares la photo du BigMac à celui dans ton carton. Apple était
donc déjà moins cool comme un signe avant-coureur. Et puis Steve a
passé l'arme à gauche et mon iPhone a perdu 30% de sa valeur.
J'aime cependant y voir un énorme coup marketing de cet héros
moderne. D'ailleurs, il n'est pas réellement mort. Il a juste
rejoint Elvis, Michael et Kennedy sur une île déserte. Tout ça
pour un peu plus de buzz. L'aura du big boss va encore planer
quelques mois ou années sur Apple et puis après...après... il sera
temps de s'acheter un HTC ou un Samsung.
En Une de de
l'actualité, Steve Jobs occupe toute la place. Les articles sont nombreux (là, ou là et encore ici) et le plus souvent à son avantage. Pourtant,
quelques uns pointent du doigt là où ça fait mal. On retrouve
ensuite tout un ensemble de rétrospectives sur ses apports à l'entreprise Apple. Les révolutions technologiques qu'il a engagé
sont aussi mises à l'honneur. Steve Jobs mort, les analystes
économiques suivent avec attention le cours des actions en bourse.
Enfin, les réactions sont innombrables (essaye donc, lecteur, de
taper SteveJobs sur Twitter) qu'elles viennent d'anonymes ou de
personnalités.
Dans le reste
d'actualité (il y en a d'autres choses qui se passent, si, si !)
« The Débat 3 » fait parler de lui à seulement trois jours du premier tours des primaires socialistes. La remise des prix
Nobel continue avec celui de littérature (pour rappel, les Nobel de médecine et de physique). Sinon, la Syrie tient le coup et proteste toujours contre la dictature Al-Assad malgré une indifférence
diplomatique consternante. Les américains prennent le pas sur ce
peuple et envahissent Wall Street. Enfin, l'affaire Karachi apporte
un nouveau rebondissement avec la mise en cause de Dominique DeVillepin par Takieddine.
Dans « l'info
qui sort de l'ordinaire » du jour, on s'intéresse au harcèlement sexuel où les hommes sont des victimes. Sarah Palin
nous apprend qu'elle ne se présentera pas pour les présidentielles
de 2012 (quelle dommage...)(mais Hervé Morin peut-être). Enfin, la
gardienne des Etats-Unis pose nu pour ESPN et le titre du prochainJames Bond se précise.
Musique écoutée
pendant tout ce temps-là: Adèle – Someone like you
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