Et aujourd'hui quoi
qu'on a ?
PS: Je n'ai pas posté dimanche mon article culture et je m'en excuse mais j'ai été débordé par un café et une partie de console. Je promet de faire mieux que ça dimanche prochain...ou pas.
Lecteur, tu n'es
pas sans savoir que je m'émerveille de l'actualité et encore plus
de l'actualité politique. C'est un monde extraordinaire, toujours en
avance (faut-il rappeler l'inception sénatoriale ?) et plein
d'imagination. Il y a tellement de suspens, de retournements et de
trahison qu'un épisode de Gossip Girl ou Desperate Housewives (au
choix) paraît fade. Pourtant, lecteur, je te connais et je sais très
bien que ce goût n'est pas partagé. Tu dis que ça ne t'intéresse
pas, que c'est bien trop compliqué à chaque fois entre alliances,
enjeux et modes de scrutin (quoi ?! On n'élit pas tout le monde de
la même manière ?! Première nouvelle...). Mais lecteur, pas besoin
d'être un professionnel pour tout comprendre, il suffit de me
demander. C'est toujours la même chose à chaque élection, au
niveau national, au niveau local et très local. Prenons l'exemple de
la future élection présidentielle. Chaque candidat s'intéresse au
marché politique et Daniel Gaxie dans son ouvrage Démocratie
Représentative définit la compétition...Serait-ce déjà tes
ronflements lecteur ? Bon, alors, prenons ma dernière élection de
délégué de classe (que j'ai minablement perdu). On retrouve les
mêmes schémas. Y'a le mec du fond de la classe, représentant de la
FIDL et déjà prêt à intégrer l'UNEF et la CGT, qui milite pour
plus de sel à la cantine et du PQ dans les WC. Y'a aussi le mec qui
n'a rien demandé mais que tout le monde choisit pour exprimer son
rejet du système actuel (l'équivalent de l'extrême droite). Et
puis, y'a les candidats modérés qui proposent à peu près la même
chose, c'est-à-dire pas faire grand chose mais être là aux
rendez-vous obligatoires. Et c'est chez eux qu'il faut chercher le
vainqueur. L'un fait LA proposition qui lui permet d'emporter tous
les suffrages. En l'occurrence organiser un repas de classe. Oui, les
élections ne tiennent pas à grand chose et sont passionnantes.
Dans les Unes de
l'actualité, on continue avec la politique et les futures élections
présidentielles. Jean-Louis Borloo a annoncé son retrait de cette course et certain aimerait y voir une certaine influence de l'Elysée.
D'autre part, le Gouvernement a décidé de remettre au goût du jour les allocations équivalent retraite. En matière de justice, le
Conseil d'État a décidé l'abrogation de trois permis d'exploitation des gaz de schiste dans le Var et l'audition du
procureur Courroye est reporté sine die, comme ils disent. Sinon du
côté de l'économie, la Bourse reste fragile et ne peut que
constater ses pertes. Malgré tout cela, cocorico, la France est à
l'honneur dans la remise du Nobel de la médecine.
Dans les restes de
l'actualité, Hadopi commence à faire effet avec ses premières convocations (une quasi-réussite). On constate aussi qu'il fait chaud en cette période alors qu'il devrait faire froid. Ce qui n'est
pas pour nous déplaire et pourrait être une explication à nos photos de nus. Autrement, la rentrée littéraire bat son plein alors que les éditeurs se couchent face à l'Internet. Et le procès Kerviel
en appel a été annoncé pour le mois de juin prochain. Enfin, que
serait une revue de presse sans un petit quelque chose sur Facebook,
à nouveau poursuivi en justice.
Dans « l'info
qui sort de l'ordinaire » du jour, le monde du foot n'en finit
plus de s'exciter sur les déclarations de Zidane. Le magazine des gentlemen propose à toi, lecteur masculin, de réviser tous les trucs qui font de toi un homme. Et pour les femmes, on apprend qu'elles ont
une voix plus aigue en période de fertilité (donc habille toi bien
avant de sortir). Pour finir, je présente Boulon, l'homme qui fait du skate en scooter (rien de plus normal).
Musique écoutée pendant tout ce temps-là:
PS: Je n'ai pas posté dimanche mon article culture et je m'en excuse mais j'ai été débordé par un café et une partie de console. Je promet de faire mieux que ça dimanche prochain...ou pas.
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