vendredi 30 septembre 2011

Aujourd'hui - Les ripoux

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?



Quand je vois l'actualité et les multiples scandales qui sont sortis ces dernières semaines, j'ai tout de suite envie de sortir les grands mots. Où est le respect de l'électeur (affaire Karachi) ?! Où est le respect de l'administré (affaire de corruption d'aujourd'hui) ?!! Où est le respect de la femme (affaire DSK) ?!!! S'ajoute à cela les petites touches personnelles: cet universitaire condescendant alignant l'ensemble de ses diplômes à chacune de ses signatures, ce responsable des RH avec son petit sourire en coin devant ton curriculum vitae, le policier roulant des bras et te tutoyant sans vergogne. Face à tout ces manques de respect, j'ai envie de dire « hate war, make love ». Lecteur, devenons hippies, soyons chacun l'égal de l'autre et réglons les problèmes du monde autour d'un bon de feu de camp en jouant du djumbé. STOP ! Ne rêve pas lecteur, je suis prêt à beaucoup pour le respect mais tout de même... Les hippies, c'est comme les hipsters, ça ne devrait pas exister. Ça ne se lave pas, ça porte du mouton, ça mange du fromage de chèvre et en plus c'est utopiste. Partant de cette combinaison d'éléments de base, je crois qu'on est d'accord pour dire que le hippie est une déviance extrême qui a beaucoup à apprendre. Enfin tout ça pour dire que ne pas respecter l'autre, être condescendant ou se moquer d'autrui sont des attitudes détestables (tous comme les hippies).  

mercredi 28 septembre 2011

Aujourd'hui - The Débat 2

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?

                             


Tout au long de la journée, c'était impossible à manquer,même sans faire de revue de presse. Aujourd'hui devait avoir lieu LE second débat des candidats à la primaire socialiste. Plus fort, plus animé, plus précis, les bandes-annonces de « The Débat 2 » donnaient presque envie et j'étais prêt à le regarder. Mais entre temps, quelques souvenirs sont remontés à la surface: Les Visiteurs II, les Bronzés III ou encore pire: Camping II. Et je pourrais continuer cette liste sans mal. Tous étaient des bons ou presque bons films au départ et tous ont foiré, gâché, raté leur suite. C'est mathématique, une suite n'est jamais aussi bien que le premier. Les raisons sont multiples: attente décuplée, comparaison, absence de surprise... Lecteur, dis-toi que cela est arrivé, je le rappelle, à des bons films avec une bonne histoire, des bons acteurs, une bonne réalisation et une bonne promo. Alors maintenant, applique cette théorie à la saga « The Débat 1 » et « The Débat 2 », tu comprends qu'il était impossible de regarder ce nouvel épisode. Les acteurs sont plutôt proches du médiocre, inconnus au bataillon pour certains (enfin surtout Jean-Michel Baylet) et l'histoire est complexe sans promesse de rebondissement: six candidats pour six façons de penser mais avec un seul programme commun pour aucune engueulade. J'ai déjà été bien trop déçu par « Stars Wars épisode 3 », je ne voulais plus revivre cette désillusion. C'est donc sans regrets que j'ai zappé sur la rediffusion des Ch'tis à Ibiza sur W9.

lundi 26 septembre 2011

Aujourd'hui - Inception sénatoriale


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Oui mais non ! Voilà un beau concept qui m'a été rappelé hier soir après les résultats des élections sénatoriales (on en reparle après). En fait ça consiste à être dans une réalité tout en créant une autre réalité qui deviendra alors la réalité en remplaçant la réalité première (tu suis toujours lecteur ?). Miracle ! L'inception est une technologie au point qui est utilisé depuis des années. Chacun des membres de la majorité est donc venu nous dire que oui, les résultats les annonçaient perdants mais que non, ils n'avaient pas perdu. Du coup, ma vie entière a été remise en cause. J'ai réalisé que ma copine m'avait lâché mais que moi j'étais encore avec. Mon professeur a détruit mon dernier devoir mais moi j'ai une bonne note. Mon banquier refuse tous mes paiements pour un découvert abyssal mais moi j'ai un compte trop fourni. Et même que mon coiffeur m'a fait une Justin Bieber mais moi j'ai la coupe la plus cool du moment. Finalement, ce concept est vraiment pratique et peut te sortir de plein de faux-pas. On remercie et on applaudit bien fort les communicants de l'UMP. J'aurais juste une dernière question: si je vis dans une réalité autre que la réalité, les autres sont-ils dans la même réalité que ma réalité ? (Lecteur, tu as bien le droit à une petite aspirine après la lecture de cette article un tout petit peu compliqué parfois...)

dimanche 25 septembre 2011

Aujourd'hui - Scrubs

Et aujourd'hui quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, dimanche, tu es enfoncé dans ton canapé lecteur et tu ne veux rien faire. L'actualité trop anxiogène des derniers jours te fait peur et il n'est pas question que tu pourrisses ta fin de week-end. Alors n'hésite pas et aime Scrubs !


vendredi 23 septembre 2011

Aujourd'hui - Passion licorne

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Comme tu le sais déjà peut-être lecteur, si tu as lu la description de mon profil,ton fidèle serviteur est adorateur de licornes. Mais pas que ! J'aime aussi d'autres choses, le grand mystère résidant dans ce autre chose. S'il t'est surement arrivé de penser que cette expression énigmatique cachait une passion pour le cinéma néo-nouvelle vague turque ou les courses de lévrier dans la province du Munster, je te pardonne. Il n'en est rien. Cela dit, le mystère pour toi n'est pas résolu et même pour moi il reste des parts d'ombre. J'ai donc décidé de prendre les choses en main et d'utiliser un nouveau site/réseau social: Hunch. Le principe est simple: tu renseignes ce que tu aimes ou que tu détestes en général et le site te fait des propositions en fonction des personnes qui partagent les mêmes goûts. J'ai donc cliqué sur licornes et autres choses puis j'ai attendu. Je peux dire que je n'ai pas été déçu. Selon Hunch, je dois me passionner pour la peinture pré-religieuse, aimer Lady gaga et Justin Bieber et m'orienter vers des survêtements Lacoste et Sergio Tachinni. Lecteur, tu peux donc y aller les yeux fermés si tu cherches à élargir tes horizons: Hunch, ça marche !

mercredi 21 septembre 2011

Aujourd'hui - Espace temps parallèle

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Ça fait quelque temps que j'ai repris la direction des bancs de la fac et sans dire que cela me semble une éternité, je suis déjà débordé et en manque de temps. Je ne sais pas comment je me débrouille mais mes journées ne durent pas vingt-quatre heures chez moi. J'appartiens à un espace temporel différent. Sachant que je ne suis pas un intime des frères Bogdanov, je ne suis pas prêt d'avoir la raison scientifique de ce mystère et je dois continuer à me battre tous les jours pour tout faire rentrer. Lecteur, tu sais déjà que je passe beaucoup de temps sur la route de l'enfer, dit le périphérique. Mais je fais aussi d'autres choses ! Par exemple, tous les jours, je m'assois dans une salle géante remplie d'autres personnes créant un brouhaha permanent pour observer un petit monsieur gesticulant et parlant (apparemment il essaye de transmettre un cours). Moi, j'appelle ça « l'amphi de la mort », en toute subtilité comme d'habitude. J'essaye aussi d'aller faire du sport pour entretenir...pour entretenir...enfin pour faire du sport comme tout le monde. Après tout ça, faut que je t'écrive des articles, que j'aille boire des verres, que je vérifie qu'il ne se passe rien sur Facebook, que je regarde la dernière vidéo des petits chats si mignons, que je sorte à cette soirée qui est prévu depuis un jour. Des choses primordiales quoi. Enfin il me semble. Non ne me juge pas lecteur !

lundi 19 septembre 2011

Aujourd'hui - Périphérie de l'information

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Tu as attendu cet article lecteur et tu t'es demandé pourquoi il tardait tant. La raison est simple: le périphérique. Tu sais, cet anneau routier qui entoure toutes les grandes villes et qui est sensé faciliter la circulation lors de tes déplacements. C'est un mensonge, un énorme mensonge. Quand tu rentres dans ce circuit, tu acceptes un ticket pour l'enfer. Naivement, j'ai suivi les panneaux qui m'y menaient sifflotant d'un air guilleret avec le sourire aux lèvres. Et puis j'ai affronté un premier bouchon. Mon enthousiasme ne pouvait être menacé par un si petit ralentissement qui devait s'arrêter dans les prochains mètres. J'avais presque raison. Le ralentissement a effectivement disparu quelques mètres plus tard...pour ne plus avancer du tout. Là, mon optimiste a un tout petit peu disparu et j'ai arrêté de siffloter. Dix minutes plus tard et cinquante mètres parcourus, la voix du journaliste radio me torturait, mes yeux étaient injectés de sang et régulièrement un cri de fureur venait déformer les traits de mon visage. J'étais prêt à tuer le mec sur ma file de gauche qui jouait l'habitué de ces embouteillages, genre: « j'avance pas mais j'en ai rien à faire, je tapote mon volant au rythme de la musique tout en bougeant la tête ». M'enfin, malgré tout cela, je suis arrivé chez moi. Pas très détendu peut-être mais sans être embarquer par la police pour un quelconque meurtre. Et puis on m'a posé la question qui tue « Demain, tu y vas à quelle heure ? ». J'ai réalisé que demain j'allais remettre ça...

dimanche 18 septembre 2011

Aujourd'hui - Nick Hornby


Et aujourd'hui, quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, c'est le week-end donc on prend le temps pour oublier l'actualité et aimer un auteur.


Aucun choix n'est possible pour toi lecteur, tu dois aimer Nick Hornby. Cet écrivain anglais, né le 17 avril 1957, a connu ses premiers succès au tout début des années quatre-vingt-dix. Depuis lors, il enchaine les best-sellers un peu partout en Europe. Avant tout cela, il a été critique musical pour le New-Yorker mais a aussi assuré des chroniques auprès de nombreux journaux tels que Vogue, GQ, The Literary Review et The Independant. Ses influences sont à chercher chez des auteurs comme Raymond Carver, Ann Tyler et de nombreux artistes pop. En bonus, voici une journée ordinaire de l'auteur: « I have an office round the corner from my home. I arrive there between 9:30 and 10 a.m., smoke a lot, write in horrible little two-and-three sentence bursts, with five-minute breaks in between. Check for emails during each break, and get irritated if there aren't any. Go home for lunch. If I'm picking up my son I leave at 3:30. If not, I stay till six. It's all pretty grim! And so dull! »


vendredi 16 septembre 2011

Aujourd'hui - On est tous le boulet de quelqu'un

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Chacun de nous a un relou dans ses amis et je peux même affirmer pire que cela: lecteur, tu as dix chances sur dix d'être le boulet de quelqu'un, voire d'un groupe complet. Ca pique, ça fait mal mais c'est une réalité à laquelle toi et moi nous ne pouvons échapper. Le tout est de savoir minimiser ce problème. Et c'est là où le bat blesse pour certains. J'ai l'impression qu'ils mettent tout le cœur à l'ouvrage pour bien me tenir la jambe, me couler sous leur présence excessive et m'assommer par des éclats à haute teneur en connerie.
Tout comme moi, lecteur, tu les reconnais de loin: pas de chance, ça se porte sur leur visage. Pourtant ta bonté et ta raison t'ordonnent d'oublier ce délit de faciès et t'entraînes à engager le dialogue. Alors après avoir dit bonjour, s'être présenté et quelques minutes de discussion, plus rien n'y fait. Envolés ta bonté, ta raison, ton intelligence, tu ne veux qu'une chose: t'enfuir loin, très loin de lui et surtout qu'il ne puisse jamais te recontacter. Malheureusement, c'est trop tard, il a chopé ton nom, ton prénom (et même ton numéro sans que tu t'en rendes comptes), il t'ajoute sur Facebook, t'envoie des messages quotidiens à bases de « xptdr » et de blagues potaches et t'invites encore et toujours à jouer à « Farmville ». Bref, la prochaine fois, toi et moi, on écoutera notre instinct et on se conformera à notre délit de faciès.

mercredi 14 septembre 2011

Aujourd'hui - Fascination

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Hier soir, j'ai eu la chance de tomber sur un reportage passionnant: Les Français, l'Amour et le Sexe, diffusé sur la chaine M6 en troisième partie de soirée. Le nom m'était déjà familier et vu l'horaire, j'en ai déduit que c'était une rediffusion malgré le caractère inédit pour moi. Le reportage proposait de parler avec différents couples français de plusieurs thèmes comme les préliminaires, les positions favorites ou encore les fantasmes. Le tout était émaillé d'interventions d'un sexologue(?) donnant une simili-conférence devant un public casté digne des plus grands télé-achats. Qu'on parle de tout cela à la télévision, aucun soucis. Le problème intervient quand je vois Robert, 78 ans et 53 ans de vie commune me parler de fellation, tenant la main à sa femme sur le canapé du salon. La plupart dirait que c'est génial d'être encore actif à cette âge-là mais moi Robert, je veux qu'il garde sa vie intime pour lui. Je passerais aussi sous silence ces moments gênants où le spectateur abandonnait les couples à la porte de la chambre (quand ces derniers ne commençait pas devant les caméras). Enfin, je crois pouvoir garder à jamais ces images entrecoupés et quelque peu floutés des couples filmés dans les chambres en guise de lien entre les témoignages. Bref, plus racoleur et voyeur, tu meurs. Toi, lecteur, tu me demanderas pourquoi je me suis évertué à regardé ça ? Justement, je me suis fait piégé car tout le monde sait que l'horreur fascine.

lundi 12 septembre 2011

Aujourd'hui - Gueule de bois

Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Ah le week-end, ce moment magique de deux jours qui vient sanctionner une semaine de dur (ou de moins dur) labeur. On le chérit le vendredi et on le hait le lundi, la cause principale de cette haine n'étant pas tant la loooooongue semaine qui s'annonce au côté de la nouvelle stagiaire insupportable empestant le parfum Miss Jennifer; mais plutôt les effets dévastateurs des deux dernières soirées. Le vendredi, tu en profites pour sortir chez un ami et afin de commencer tranquillement tu te promets même de ne pas rentrer trop tard. Résultat: tu te couches au lever du soleil, une bouteille de vodka dans le sang et une barre dans la tête au réveil. Mais c'est le week-end alors tu te requinques au bar du coin, un pastis sur la table, avant de programmer une nouvelle soirée. Voulant absolument profiter, tu absorbes cette fois-ci du vin et du whisky pour un résultat quasiment similaire à la veille: un retour à huit heures du matin, un arrêt vomi (au WC pour les plus adroits) et le double effet KissCool de la gueule de bois. Malgré tout tes efforts, le dimanche n'est pas suffisant pour t'en remettre et le lundi matin, tu pars affronter la journée des cernes noirs sous les yeux, une boite d'aspirine en intra-veineuse et une envie profonde d'asséner ton écran d'ordinateur sur la nouvelle stagiaire qui a eu le même week-end que toi mais qui a une forme d'enfer.

dimanche 11 septembre 2011

Aujourd'hui - 11 septembre 2001


Et aujourd'hui, quoi qu'on a ?


Le post du 11 septembre, quelque chose de risqué. Rien de moins simple que d'essayer d'enchaîner deux-trois bons mots sur cet évènement. En plus, sachant que mon courage n'a d'égale que la faiblesse de mon adversaire, je ne suis pas prêt d'affronter les attentats sur le ton habituel. Je ne pourrais que te raconter ma version de ce jour-là. Je suis rentré tôt du collège et j'ai allumé ma télé pour prendre mon goûter (quel que soit l'heure à cette époque (douze, quatorze, seize ou dix-huit heures), la fin des cours signifiait goûter). Armé de ma tartine de Nutella trempé dans mon grand bol de lait, j'ai été soufflé par les images de la première tour en feu. Moi qui m'attendait à profiter des rediffusions de Dragon Ball Z (ou des clips à fort potentiel érotique de Britney Spears), je me suis retrouvé nez à nez avec les mêmes images folles sur toutes les chaînes. Et puis, le deuxième avion a percuté l'autre tour et j'ai perdu le fil de ma journée dans un marathon télévisé me couchant bien trop tard pour assister une centaine de fois aux attaques. Aujourd'hui, je me dis que j'ai pu assister à la destruction de la puissance phallique des États-Unis (mais ça je ne l'ai compris que plus tard, le temps d'apprendre le sens du mot phallique).

vendredi 9 septembre 2011

Aujourd'hui - Procrastination et rigueur

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Les réveils se suivent et ne se ressemblent pas. Encore hier, mon seul souci était de savoir comment me lever du lit pour aller m'allonger dans mon canapé (pour un superbe marathon partant de la rediffusion matinale de Secret Story jusqu'à la quotidienne des Ch'tis à Ibiza en passant par Rex (une série allemande qui te ferait presque regrette cette bonne vieille Joséphine Ange Gardien)). Aujourd'hui, je n'étais pas réveillé que les problèmes s'amoncelaient déjà: s'inscrire à la fac, écrire cet article, aller à la banque, faire les courses, passer à la poste (rien que ça peut te prendre une journée pour trouver une enveloppe 240x160 timbrée à 0,60 cts)...Le plus gros étant de trouver un cadeau d'anniversaire pour le soir même (la faute à une procrastination sévère qui me touche depuis des années). En trouver un est déjà difficile quand on a du temps, ça se complique encore un peu plus quand il est pour quelqu'un de proche (pas question de lui offrir cette superbe cravate Daffy Duck reçu à Noël) mais quand il ne reste qu'une heure pour s'en occuper sur toute une journée et que ton budget est limité, il s'agit d'une mission impossible. Et là, il faut croire que je suis vraiment très bon, pas loin du génie (en toute modestie): j'ai réussi.

mercredi 7 septembre 2011

Aujourd'hui - Full Metal Jacket


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Que celui qui n'a jamais galéré face à l'administration me jette la première pierre ! Personne ? C'est bien ce que je pensais... L'administration est une machine à broyer tous vos espoirs pour un formulaire 3B, prête à vous réduire en miette pour le moindre extrait de naissance, écrasant chaque tentatives par une photocopie de vos justificatifs de domicile. Partir dans une mairie, une préfecture ou pire, une université, c'est accepter de n'être plus rien, de revivre « Full Metal Jacket » en version 3D SoundStereo 5.1. Et bien sûr... c'est ce que j'ai eu la chance de faire ce matin, moi qui m'étais levé pour une journée pleine de soleil et de bonheur. J'ai du visiter les cinquante-sept bureaux du bâtiment pour trouver le responsable qui m'a renvoyé vers le service du troisième étage fermé pour cause de fatigue avec un simple panneau conseillant de contacter la réception qui m'a enfin notifié que toute la procédure ne se faisait plus que par Internet. Histoire fini ? Non, ce serait trop simple parce que finalement il me fallait bien cette autorisation d'accès avec identifiant et mot de passe délivré uniquement par rendez-vous au secrétariat. L'administration, ça vous gagne !

lundi 5 septembre 2011

Aujourd'hui - C'est la rentrée ! (Bis)

Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Aujourd'hui c'est la rentrée (oui, je l'ai déjà dit la semaine dernière mais là ça s'appliquait aux grandes personnes). En tout cas c'est la rentrée pour tous les écoliers et professeurs que compte notre pays. A grand renforts de moyens avec des envoyés spéciaux au plus près des familles, BFM TV et I-Télé nous auront fait vivre ces moments incroyables en direct, d'une intensité comparable au premier pas sur la Lune. Et moi...je reste en vacances. Je ne suis toujours pas une grande personne mais je ne suis plus un enfant. Je suis étudiant, une catégorie de personnes à part, définie ni par l'âge, ni par le pouvoir d'achat (si un étudiant en avait, ça se saurait) mais par une quantité de vacances. De cette catégorisation, tu obtiens beaucoup de temps libre, des soirées en folie et quelques réductions mais c'est à peu près tout. Tu peux oublier, la fierté de tes parents quand tu fais ta rentrée: « ça fait quatre mois que tu es en vacances, on va pas non plus te féliciter quand tu retournes en cours ?! », la confiance du propriétaire quand tu cherches un appartement: « Ah...Vous êtes étudiant...Je vous demanderais juste un acompte représentant les quatorze premiers mois de loyer, ainsi qu'une caution de quelques milliers d'euros et trois garants financiers de famille différentes accompagnés par une hypothèque sur votre prochain achat immobilier... ». Ou encore la reconnaissance officielle de grands évènements: « Papa, Maman...J'ai débarrassé le lave-vaisselle et rangé tous mes cours ! ».

vendredi 2 septembre 2011

Aujourd'hui - Changement


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Tu l'as senti avec le dernier article paru aujourd'hui pour parler d'hier tout en faisant semblant qu'il était paru la veille (hein ?!), j'apprends tous les jours sur ce blog. Et en première conclusion, je sais déjà que je ne pourrais pas poster tous les jours des revues de presse lorsque mes vacances prendront fin. Il va donc falloir se contenter (non ne pleurs pas lecteur) de deux à trois revue par semaine. Cependant, et c'est ma deuxième conclusion, un nouveau type d'article devrait voir le jour. J'ai constaté que malgré mon style novateur, rythmé et inimitable, une petite lassitude pouvait s'installer dans toutes ces lectures (l'excès d'actualité peut nuire à notre santé). Alors quoi de mieux qu'une pause culturelle chaque semaine dans une rubrique Quoi Qu'on Aime Aujourd'hui ? Pas mal l'astuce, n'est-ce pas ?

Aujourd'hui - C'est déjà hier


Et aujourd'hui quoi qu'on a ?


Pour tout te dire lecteur, j'ai failli ne pas publier cet article aujourd'hui. Tout les liens se tenaient prêts, l'actualité était avec moi mais je me suis laissé déborder par d'autres activités comme voir des amis, faire du sport ou encore vider mon porte-feuille...Bref, lecteur, j'ai une vie sociale et il se pourrait que parfois, malgré ta fébrilité et ton excitation pré-publication, tu ne trouves rien à la date du jour. Tu pensais que je m'étais engagé dans un contrat sans exception, qui m'obligeait à venir te dire tous les jours ce qui se passe, mais...non. Si je voulais me faire ch*** dans une relation d'exclusivité je me choisirais une copine qui me demanderait si je l'aime, si elle n'a pas grossi, si je l'aime toujours, si elle a bien fait d'acheter ce pantalon (et non elle n'a pas bien fait), si je l'aime encore et si je peux venir avec elle à cette superbe exposition d'art moldave.