dimanche 25 septembre 2011

Aujourd'hui - Scrubs

Et aujourd'hui quoi qu'on aime ?

Aujourd'hui, dimanche, tu es enfoncé dans ton canapé lecteur et tu ne veux rien faire. L'actualité trop anxiogène des derniers jours te fait peur et il n'est pas question que tu pourrisses ta fin de week-end. Alors n'hésite pas et aime Scrubs !



Scrubs, c'est une sitcom créée par Bill Lawrence (aussi créateur de Cougar Town et Spin City). Elle a été diffusé aux Etats-Unis dès 2001 et s'est arrêté en 2010. En chiffre, ça donne 9 saisons, 182 épisodes et 4004 minutes de programme.
Pour le synopsys rien de mieux que Wikipédia: « Scrubs est une série centrée sur la vie du personnel de l'hôpital du Sacré-Cœur (Sacred Heart) et particulièrement sur celle de John Dorian, alias « JD ». Au début de la série, JD est un jeune interne qui entre à l'hôpital du Sacré-Cœur, tout comme son meilleur ami et colocataire, l'apprenti-chirurgien Christopher Turk. Ils sont accompagnés dans leurs premiers pas par leur camarade Elliot Reid, jeune femme brillante mais névrosée au charme de laquelle JD succombe immédiatement, et par Carla Espinosa, infirmière au caractère bien trempé qui ne laisse pas Turk indifférent.
Dès son premier jour, JD devient rapidement le principal souffre-douleur du concierge assez particulier de l'hôpital. Parallèlement, il se trouve rapidement un mentor en la personne du docteur Perry Cox, dont la mauvaise humeur perpétuelle et la dépendance au travail dissimulent son incapacité à gérer sa vie personnelle; celui-ci est le principal rempart des patients et des internes contre le cynisme du directeur du Sacré-Cœur, le mielleux et tyrannique docteur Robert « Bob » Kelso ».


Les pensées de « JD » viennent rythmés les épisodes à travers la voix off et de nombreuses rêveries représentées à l'écran. Au-delà des scènes surréalistes, l'originalité de ce programme réside dans la combinaison d'éléments comiques et dramatiques (jusqu'en à en être un pastiche des séries comme Urgences ou Grey's Anatomy). A l'intérieur de chaque épisode, des thèmes comme l'amour, la mort et la maladie sont abordés de façon plus sérieuse. Autre originalité, contrairement à de nombreuses sitcoms (heureusement), il n'y a pas de rires enregistrées et une seule caméra est utilisée pour de nombreux plans-séquences. Enfin, on découvre tout au long des épisodes de nombreuses « private jokes »


Scrubs et moi ça date. J'ai commencé à regarder en 2007 quand M6 avait la bonne idée de diffuser les épisodes le vendredi soir vers minuit (après deux looooooooonnnnng épisodes de Sex & the City rediffusés pour la septième fois). Au début, je me suis dit: « OMG, WTF ?! » (ça c'est pour la culture internet). Regarder une sitcom ça signifiait pour moi Ma Famille d'Abord ou Une Nounou d'Enfer. Autant dire que mon avis sur ce que pouvait être cette série était très partagé. En plus, l'histoire semblait vu et revu: un mec qui doute sur son avenir, qui est amoureux d'une nana et puis qui ne l'est plus. Le tout dans un hôpital comme Urgence ou Grey's Anatomy. Franchement avec tout ça, je n'aurais pas du regarder. Mais la vie est faite de hasard (placer une expression bateau: check) et le vendredi soir à minuit y'a pas grand chose à voir. Le premier épisode était cool, le deuxième vraiment bien et le troisième fallait plus qu'il se termine. Bill Lawrence et son équipe ont fait un coup de génie pour une sitcom. Bien sûr, on retrouve les codes du genre: la bande d'amis aux personnalités caricaturales se retrouvant immanquablement dans les mêmes décors enchainant les sketch et provoquant un sentiment d'appartenance. Mais dans Scrubs, il y a plus que cela. Le comique surréaliste et absurde des rêveries de JD fait un bien fou au comique familial habituel des sitcoms. L'alternance rythmée des passages comiques et dramatiques participe à son succès puisqu'elle permet aux personnages d'acquérir une certaine profondeur. Enfin, l'ensemble des seconds rôle récurrents de la série sont géniaux contrairement à de nombreuses autres sitcom (How I Met Your Mother par exemple...). Bref, on se lie vite à cette série et ses personnages et il est impossible de ne pas se reconnaître plus ou moins dans un personnage.


Lecteur, sache que si tu commences cette série, tu risques de mettre un terme temporairement à toute vie sociale pour pouvoir enquiller l'ensemble des épisodes. En plus, pour retrouver un tel univers et un tel bonheur séristique, ça ne va pas être simple. Tu peux tout de même te tourner vers Community, How I Met Your Mother ou 30 Rock. Je conseille aussi de suivre un peu ce que fait Zach Braff (le plus simple étant de voir Garden State).

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