Et aujourd'hui quoi qu'on aime ?
Aujourd'hui, dimanche, tu es enfoncé
dans ton canapé lecteur et tu ne veux rien faire. L'actualité trop
anxiogène des derniers jours te fait peur et il n'est pas question
que tu pourrisses ta fin de week-end. Alors n'hésite pas et aime
Scrubs !
Scrubs, c'est une sitcom créée par
Bill Lawrence (aussi créateur de Cougar Town et Spin City). Elle a
été diffusé aux Etats-Unis dès 2001 et s'est arrêté en 2010. En
chiffre, ça donne 9 saisons, 182 épisodes et 4004 minutes de
programme.
Pour le synopsys rien de mieux que
Wikipédia: « Scrubs
est une série centrée sur la vie du personnel de l'hôpital du
Sacré-Cœur (Sacred Heart) et particulièrement sur celle de John
Dorian, alias « JD ». Au début de la série, JD est un
jeune interne qui
entre à l'hôpital du Sacré-Cœur, tout comme son meilleur ami
et colocataire,
l'apprenti-chirurgien
Christopher
Turk. Ils sont accompagnés dans leurs premiers pas par leur camarade
Elliot Reid, jeune femme brillante mais névrosée au charme de
laquelle JD succombe immédiatement, et par Carla Espinosa,
infirmière
au
caractère bien trempé qui ne laisse pas Turk indifférent.
Dès
son premier jour, JD devient rapidement le principal souffre-douleur
du concierge
assez
particulier de l'hôpital. Parallèlement, il se trouve rapidement un
mentor
en
la personne du docteur Perry Cox, dont la mauvaise humeur perpétuelle
et la dépendance
au travail dissimulent
son incapacité à gérer sa vie personnelle; celui-ci est le
principal rempart des patients et des internes contre
le cynisme du directeur du Sacré-Cœur, le mielleux et tyrannique
docteur Robert « Bob » Kelso ».
Les pensées de
« JD » viennent rythmés les épisodes à travers la voix
off et de nombreuses rêveries représentées à l'écran. Au-delà
des scènes surréalistes, l'originalité de ce programme réside
dans la combinaison d'éléments comiques et dramatiques (jusqu'en à
en être un pastiche des séries comme Urgences ou Grey's Anatomy). A
l'intérieur de chaque épisode, des thèmes comme l'amour, la mort
et la maladie sont abordés de façon plus sérieuse. Autre
originalité, contrairement à de nombreuses sitcoms (heureusement),
il n'y a pas de rires enregistrées et une seule caméra est utilisée
pour de nombreux plans-séquences. Enfin, on découvre tout au long
des épisodes de nombreuses « private jokes »
Scrubs et moi ça
date. J'ai commencé à regarder en 2007 quand M6 avait la bonne idée
de diffuser les épisodes le vendredi soir vers minuit (après deux
looooooooonnnnng épisodes de Sex & the City rediffusés pour la
septième fois). Au début, je me suis dit: « OMG, WTF ?! »
(ça c'est pour la culture internet). Regarder une sitcom ça
signifiait pour moi Ma Famille d'Abord ou Une Nounou d'Enfer. Autant
dire que mon avis sur ce que pouvait être cette série était très
partagé. En plus, l'histoire semblait vu et revu: un mec qui doute
sur son avenir, qui est amoureux d'une nana et puis qui ne l'est
plus. Le tout dans un hôpital comme Urgence ou Grey's Anatomy.
Franchement avec tout ça, je n'aurais pas du regarder. Mais la vie
est faite de hasard (placer une expression bateau: check) et le
vendredi soir à minuit y'a pas grand chose à voir. Le premier
épisode était cool, le deuxième vraiment bien et le troisième
fallait plus qu'il se termine. Bill Lawrence et son équipe ont fait
un coup de génie pour une sitcom. Bien sûr, on retrouve les codes
du genre: la bande d'amis aux personnalités caricaturales se
retrouvant immanquablement dans les mêmes décors enchainant les
sketch et provoquant un sentiment d'appartenance. Mais dans Scrubs,
il y a plus que cela. Le comique surréaliste et absurde des rêveries
de JD fait un bien fou au comique familial habituel des sitcoms.
L'alternance rythmée des passages comiques et dramatiques participe
à son succès puisqu'elle permet aux personnages d'acquérir une
certaine profondeur. Enfin, l'ensemble des seconds rôle récurrents
de la série sont géniaux contrairement à de nombreuses autres
sitcom (How I Met Your Mother par exemple...). Bref, on se lie vite à
cette série et ses personnages et il est impossible de ne pas se
reconnaître plus ou moins dans un personnage.
Lecteur, sache
que si tu commences cette série, tu risques de mettre un terme
temporairement à toute vie sociale pour pouvoir enquiller l'ensemble
des épisodes. En plus, pour retrouver un tel univers et un tel
bonheur séristique, ça ne va pas être simple. Tu peux tout de même
te tourner vers Community, How I Met Your Mother ou 30 Rock. Je
conseille aussi de suivre un peu ce que fait Zach Braff (le plus
simple étant de voir Garden State).
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