samedi 28 avril 2012

Aujourd'hui - Electric Guest

Et aujourd’hui, quoi qu’on aime ?

La cantine, c'est bien avec les copains

Week-end de quatre jours pour la plupart d’entre nous, été qui se profile (mais si, derrière le nuage, la pluie et le froid (en est-on vraiment arriver au stade de la relation où parler météo est un des seuls sujets qui nous lie ?)), ça sent bon la détente ! Et pour accompagner ce bon moment, on aime Electric Guest.

J’entend déjà le soupir prodond de toute la petite communauté branchouillarde-hispter regardant le monde du haut de son T-shirt Mickey blasé de déjà tout connaître et s’amusant de notre ignorance. Mais tout le monde n'a pas la chance d'en faire partie. Electric Guest est la sensation pop du moment, celle qui fait bouger la petite planète musique depuis le début de l'année. Notamment avec la sortie de leur premier EP en février qui en a laissé plus d'un sur le derrière, avide de savoir ce que le premier album allait donner. Et l'essai est désormais transformé avec leur album Mondo sorti cette semaine.  



A l’origine de ce duo venu de Californie, on retrouve Matthew Compton et Asa Taccone (dont le grand frère, Jorma, sévit dans l’immense Saturday Night Live au sein du trio déjanté The Lonely Island). Le duo a tout de suite su s’entourer avec Monotone Inc, manager ayant collaboré avec Cold War Kids, Jack White et Vampire Weekend ;  et surtout Danger Mouse à la production (Gorillaz, Gnarls Barkley, The Black Keys, U2). C'est d'ailleurs grâce à cet entourage que le duo a bénéficié d'un buzz du tonnerre (oui, en 2012, on peut encore utiliser l'expression du tonnerre).

Au programme de Mondo, une pop légère baignée dans des guitares péchues aux mélodies insouciantes, la batterie de Matthew Compton au rythme infernal et puis la voix en orbite d’Asa Taccone. Les tubes s’enchainent avec leur touche orchestrale, prêts à être repris en choeur dans tous les grands festivals de l’été et à faire bouger plus d’un popotin. Le titre This Head I Hold est, à n'en pas douter, le meilleur exemple. Le duo ne s'enferme pas pour autant dans ce seul registre et réussit à donner une ambiance intimiste à son travail. Il se permet des petits écarts électro contrôlés comme Holes et des ballades mélancoliques à l’image d’Under The Gun ou Amber. Bref, le juste équilibre.


Finalement (et c’est peut-être la plus grande réussite) Electric Guest et leur album Mondo sentent le sable de Los Angeles, la douce insouciance qui baigne les après-midi d’été, les corps nus mordus par le soleil et les virées sur le bitumes brûlant capote ouverte. De quoi devenir la bande-son de tout un été. 


 


Lecteur, si tu cherches encore des sons de l'été qui rafraichissent, rien ne t'interdit de regarder les années précédentes avec The Drums ou La Femme. Bien sûr, on te marquera le hashtag #OLD au fer rouge sur le front mais quand la musique est bonne ! Quand la musique donne ! Quand la musique sonne, sonne, sonne ! Quand elle ne triche pas ! Quand elle guide mes pas...JJ Goldman à jamais dans nos coeurs

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